En temps de pandémie, les jeux cartonnent à la télévision
Les téléspectateurs du monde entier ont besoin de se changer les idées. Les émissions de divertissement, en particulier les
jeux, ont le vent en poupe dans le monde, avec un engouement du public et des diffuseurs pour ces programmes, selon une étude publiée jeudi par Glance, filiale internationale de Médiamétrie.
Cette étude qui compile des données récoltées d’août 2020 à janvier 2021 sur 87 chaînes dans 11 pays, montre que les divertissements ont représenté 35 % des programmes diffusés en « prime time », c’est-à-dire aux heures où l’on regarde le plus la télé, généralement en soirée.
Les chaînes misent sur le divertissement
En outre, dans le périmètre étudié, « on a observé que 7 chaînes sur 10 arrivent grâce aux divertissements à augmenter leurs parts de marché par rapport à leurs niveaux habituels en prime time, avec une augmentation d’environ 20 % », a expliqué à l’AFP Candice Alessandra, responsable d’études et de clientèle chez Glance, qui a piloté ce rapport.
Autre constat, « il y a dix marques d’émissions qui représentaient sur la période et dans les pays étudiés environ 25 % de ce qui était vu globalement » par l’ensemble du public mesuré. « Ce sont des marques bien connues, qui ont commencé dans leur pays d’origine il y a plus de quinze ans », comme The Voice, Survivor (Koh-lanta), ou Big Brother, détaille-t-elle.
Un attrait potentiellement lié à la pandémie
Autre enseignement, les jeux sont la catégorie de divertissements qui se développe le plus : ils ont représenté 18 % des divertissements recensés dans l’étude, contre 14 % en 2019, « une augmentation significative et qu’on constate dans l’ensemble des pays étudiés », note-t-elle.
Un attrait qui semble en partie lié à la pandémie de Covid-19. « Avec le Covid, il y a eu un effet intergénérationnel, le retour à des programmes de télévision que l’on regarde en famille, et ce sont plutôt des divertissements, alors qu’on regarde généralement sa série chacun dans son coin », observe Candice Alessandra.
Autres facteurs liés à la pandémie, dans le contexte sanitaire marqué par de multiples restrictions pour les tournages, « c’était plus facile de produire des jeux que des séries », avance-t-elle. Cerise sur le gâteau, les jeux sont en général moins coûteux à produire, ce qui a pu séduire certains diffuseurs confrontés à une chute de leurs revenus publicitaires.
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