Richard Berry, Gérard Depardieu, Bernard Tapie… Les confidences de leur avocat Hervé Temime
Hervé Temime, l’avocat le plus puissant de France, a accordé une interview à Gala, en kiosque ce jeudi 18 mars. Le défenseur de Richard Berry, Gérard Depardieu ou encore Bernard Tapie, fait des confidences inédites sur son métier, qu’il exerce avec passion.
A propos de
Hervé Temime
Gérard Depardieu
Richard Berry
Certains le surnomment « l’avocat des puissants », d’autres « le défenseur des mondains ». Au cours de sa carrière, Hervé Temime a défendu de nombreuses célébrités telles que Richard Berry et Gérard Depardieu, qui ont défrayé la chronique. Le premier est accusé d’inceste et de viols par sa fille Coline Berry, et le second a été mis en examen en décembre dernier pour « viols » et « agressions sexuelles ». Roman Polanski, Jacques Servier ou encore Bernard Tapie font également partie de sa clientèle. Dans une interview accordée à Gala en kiosque ce jeudi 18 mars, le pénaliste se livre en toute transparence sur son métier, lui qui est passionné par le débat autour de la peine de mort – contre laquelle il a longtemps lutté – depuis les années 1970. « Cela ne veut pas dire du tout que je ne sois pas sensible à la souffrance des victimes. Je le suis même parfois trop pour un avocat », assure-t-il dans nos colonnes.
Si les faits reprochés à plusieurs de ses clients ont fait couler beaucoup d’encre ces dernières années, Hervé Temime met un point d’honneur à la prise de recul. « J’ai appris à ne pas juger les gens que je défends », déclare-t-il. Selon l’ami d’Éric Dupond-Moretti, cela fait partie des plus grandes qualités d’un avocat. « J’ai une vision très claire et très distanciée de ce qui leur est reproché, de ce qu’ils peuvent avoir fait ou pas, mais je ne les juge pas. Et je pense qu’un avocat qui commence à le faire doit changer de métier. » Des déclarations qui ont au moins le mérite d’être claires.
Mauvais perdant au barreau
Maître Temime se sent « comme un poisson dans l’eau » lorsqu’il plaide à la barre. « Je ne suis jamais plus moi-même que dans une audience », glisse-t-il. Toutefois, il s’appuie sur une formule pour le moins explicite de son confrère Jean-Denis Bredin, à savoir : « Anxieux d’avoir à plaider, heureux de plaider, malheureux d’avoir plaidé. » Et pour cause, « gagner, c’est un soulagement. Ce n’est pas un triomphe », estime Hervé Temime. Et lorsqu’il perd un procès, les émotions se mélangent. « Je m’impute l’échec, je le vis très mal, je souffre énormément, je culpabilise, je me sens responsable », confie-t-il, avant de reconnaître : « Je pense d’ailleurs que c’est ma principale qualité d’avocat. »
Article écrit avec la collaboration de 6Medias.
Crédits photos : Christophe Clovis / Bestimage
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