Joana Balavoine sort de sa discrétion et évoque le « traumatisme » de vivre sans son célèbre père
Joana, la fille de Daniel Balavoine, se raconte dans une bande dessinée « Les lions endormis » dont la date de sortie est prévue pour le 1er septembre. Pour faire la promotion de cet ouvrage dans lequel elle raconte son ancienne addiction à la cocaïne, la jeune femme a accordé une interview au journal Le Parisien.
« J’aurais préféré avoir un père que ne pas avoir un héros » a dit Romain Gary. Cette phrase prend beaucoup de sens pour Joana, la fille de Daniel Balavoine. Née cinq mois après la mort de son père, celle qui n’a « jamais eu un câlin, jamais eu d’intimité avec lui » a accordé une interview au journal Le Parisien pour parler de sa bande dessinée Les lions endormis – disponible en libraire dès le 1er septembre. –
C’est l’histoire d’une jeune femme qui raconte son combat contre l’addiction à la cocaïne et son « traumatisme » de vivre sans son père célèbre. Dès sa jeunesse, « je n’arrivais pas à comprendre pourquoi je n’avais pas le droit d’avoir un papa. » Tant d’interrogations qui ont fini par avoir raison d’elle. « À cause de cette absence, je n’ai eu aucune limite… Et comme mon père était Daniel Balavoine, on m’a aussi passé beaucoup de choses » a confié Joana à propos de sa construction. Avant de conclure en disant : « C’était compliqué de vivre avec ce mythe. » Qui plus est avec « un père aussi absent que présent. »
Daniel Balavoine : sa fille Joana « a plongé dans la cocaïne »
Elle a tiré un trait sur cette histoire, il y a seulement trois ans. Mais pour ne pas oublier d’où elle vient, celle de nature discrète a décidé d’en parler à coeur ouvert dans Les lions endormis. Ce passage difficile de sa vie, Joana en a fait une force. Aujourd’hui, la fille de Daniel Balavoine a décidé de « rendre utiles ces choses horribles que j’ai vécues » en partageant son histoire au monde. Tombée dans la drogue à l’âge de 16 ans lors de son « petit boulot d’été dans la restauration », la vie de Joana bascule. Pendant des années, « j’ai continué en pensant « m’amuser » » explique celle qui se décrit comme « une jeune femme complètement déséquilibrée. » Un combat qui a duré 14 ans. Plus d’une décennie d’addiction liée, « en partie », à l’absence de son père.
Crédits photos : AGENCE / BESTIMAGE
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