Gravement brûlée, elle dénonce les dangers de l’épilation définitive

L’épilation à la lumière pulsée n’est pas toujours sans risque, comme en témoigne l’expérience d’une jeune Toulousaine de 22 ans, mannequin de profession. Après une séance qui a tourné au cauchemar et des brûlures atroces, elle a décidé de porter plainte contre l’institut dans lequel elle s’est rendue en toute confiance le 13 septembre dernier.

Relatée par La Dépêche du Midi, cette histoire fait froid dans le dos : il y a quelques mois, la jeune victime décide de s’offrir des séances d’épilation à la lumière pulsée dans une chaîne nationale d’instituts de beauté. Situé à Balma-Gramont, dans la région toulousaine, elle se rend au salon de beauté pour son dernier rendez-vous, mais cette ultime séance tourne vite à la catastrophe. « Comme je suis douillette, au début je ne m’inquiétais pas, les séances sont toujours douloureuses, mais à la fin de la face-avant des jambes ça commençait à brûler et je voyais des plaques rouges se former. Je ne sentais plus mes jambes« , révèle-t-elle dans les lignes de La Dépêche.

Après avoir appelé les pompiers, la cliente est transportée aux urgences et le diagnostic ne tarde pas à tomber : elle est brûlée au second degré. « La sensation était horrible, pendant un long moment je ne pouvais plus m’habiller. Une infirmière est venue tous les jours pendant un mois, il a fallu percer les cloques, j’avais la peau à vif. Je ne pouvais pas travailler, pas sortir« , raconte-t-elle, visiblement toujours douloureusement marquée par sa mésaventure. Aujourd’hui, la victime s’inquiète de son avenir professionnel, puisque les traces laissées sur son corps l’empêche de travailler dans le monde du mannequinat comme avant : « Les dermatologues disent que je risque d’avoir des traces toute ma vie et ça c’est inimaginable« , explique-t-elle.

La jeune femme souhaite maintenant mettre en garde celles qui voudraient pratiquer l’épilation définitive : « Je leur conseillerais d’aller chez un dermatologue plutôt que dans un institut« , préconise-t-elle. De son côté, la gérante de l’institut incriminé estime que le protocole a bien été respecté : « Cela fait 8 ans que l’on pratique cette activité et c’est le premier incident », a-t-elle affirmé à La Dépêche du Midi.

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