Des papillons mâles génétiquement modifiés pour éliminer les femelles
Un groupe de scientifiques a réalisé une étrange expérience pour limiter la reproduction de certains papillons de nuit accusés de ravager les champs et les cultures.
Des papillons génétiquement modifiés
Les chercheurs ont publié les résultats de cette folle étude dans Frontiers, le 29 janvier 2020. Ils y expliquent le déroulé de l’expérience.
Le procédé est en fait plutôt simple. Ils ont récupéré des papillons de nuit mâles (plutella xylostella) et ont changé leur ADN en leur injectant un gène auto-limitant. Lorsque ce gène est transmis à leur progéniture femelle, il empêche la chenille de survivre jusqu’à l’âge adulte, et donc de se reproduire.
Des résultats très prometteurs
Après avoir mené une série d’expériences en laboratoire, les scientifiques ont testé cette méthode sur le terrain. En aspergeant les papillons génétiquement modifiés avec une poudre fluorescente, ils ont pu suivre leurs moindres faits et gestes.
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Grâce à de savants calculs, ils ont pu démontrer qu’en quelques générations seulement, cela permettait de réduire considérablement la population de ravageurs, et même de l’anéantir complètement s’il le fallait.
Une technique avantageuse
Le principal atout de cette méthode est que cela n’affecte pas les autres espèces présentes dans le même écosystème, contrairement aux pesticides par exemple qui touchent toute la faune et même la flore.
Le professeur Anthony M. Shelton du département d’entomologie de l’Université Cornell, auteur principal de l’étude, a expliqué à Newsweek pourquoi cette technique pourrait être importante pour l’avenir :
L’étude sur le terrain est une étape très excitante. Les résultats indiquent que cette approche biologique est une future option prometteuse pour les agriculteurs pour protéger leurs cultures contre ce nuisible, qui a développé une résistance aux insecticides.
C’est un enjeu essentiel, car ces nuisibles coûtent à l’économie mondiale des milliards de dollars et les pesticides, méthode la plus utilisée aujourd’hui, sont polluants et coûtent cher.
Plus encore, cette technique pourrait permettre d’éliminer certaines espèces de nuisibles suspectées de transmettre des maladies comme la dengue ou le chikungunya.
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