« 20 Minutes » se lance dans la révolution NFT avec Piasa

  • 20 Minutes et la maison de vente Piasa s’associent pour une vente historique d’un NFT du journal 20 Minutes. La somme récoltée sera reversée au fonds de sécurité de la Fédération international des Journalistes (FIJ).
  • A partir du mois de septembre, 20 Minutes documentera toutes les étapes de cette épopée numérique à travers une série d’articles intitulée « Journal d’un NFT ».
  • Les crypto-arts n’auront plus de secrets pour vous.

20 Minutes et
Piasa entrent dans l’histoire crypto. Le journal gratuit a décidé de vendre son propre
NFT dans une vente aux enchères caritative* organisée au mois d’octobre par la maison de ventes Piasa. Une première du genre en France. Depuis le mois de mars, les NFT, non-fungible token [ou jetons non fongibles, en français], soufflent un vent de révolution sur le marché de l’art contemporain.

Reprenons depuis le début. Les NFT sont des œuvres virtuelles à l’identité, l’authenticité et la traçabilité incontestables et inviolables. En gros, tout objet numérique (tweet, photo, animation, vidéo, code source…) peut désormais s’acquérir grâce à un jeton, qui matérialise cet objet et qui prouve son authenticité. Le certificat d’authenticité numérique qui émane de la blockchain ethereum prouve de façon irrévocable qu’il s’agit bien de l’oeuvre originale et non d’une réplique.

Le « Journal d’un NFT » dès le mois de septembre

Pour vous rafraîchir la mémoire : le 11 mars dernier, une œuvre virtuelle de l’artiste américain Beeple, intitulée Everydays : The First 5000 Days, a été vendue 69,3 millions de dollars sous forme de NFT. Quelques semaines plus tard, l’éditorialiste du New York Times Kevin Roose a vendu un de ses articles sous forme numérique, pour 560.000 dollars. Début juillet, le code source du World Wide Web de
Tim Berners-Lee – connu comme l’inventeur du Web – s’est vendu à
plus de cinq millions de dollars sous forme de NFT. Et la liste est encore longue. Admettez qu’il est difficile de regarder un tel raz-de-marée sans être un peu curieux.

A l’affût des phénomènes émergents, 20 Minutes a souhaité documenter cette révolution technologique en tentant de vendre son propre NFT. A travers cette vente, le journal souhaite interroger la valeur d’une information de qualité. 20 Minutes est un journal gratuit pour ses lecteurs, mais l’information a un coût. La vente d’un NFT apparaît comme un excellent moyen de réfléchir à cette question tout en rendant intelligible au plus grand nombre les crypto-arts.

Dès le mois de septembre, le site de 20 Minutes publiera, à raison d’un article par semaine, la série « Journal d’un NFT » qui retrace, sur un ton subjectif, toutes les étapes de la création de son NFT : du choix de l’objet numérique à la création du jeton, en passant par la prise de contact avec Piasa et l’épineuse question du smart contract

Un NFT collector

Après un vote des internautes, 20 Minutes a choisi de transformer en NFT le supplément « Les folles années 2020 » qui, avec du recul, paraît presque prophétique. Publié le 13 janvier 2020, soit deux mois avant l’arrivée du
Covid-19 sur le sol français, il explore le désenchantement d’une société éprouvée par les fantasmes de fin du monde. Pur objet virtuel, ce supplément thématique n’a jamais été imprimé. Un parfait NFT « collector ». Mais plusieurs questions (qui seront développées dans chacun des épisodes) ont barré la route de cette épopée numérique.

En France, la représentation numérique d’une œuvre (comme un NFT), parce qu’elle n’a pas de consistance physique, reste un bien meuble incorporel, et, à ce titre ne peut pas faire partie, à elle seule, d’une vente volontaire aux enchères publiques en France. Pour surmonter cet obstacle législatif, 20 Minutes et Piasa proposeront un objet physique pour accompagner cette vente. Pas de spoil ! Vous découvrirez l’envers du décor de cette vente historique dès le mois de septembre.

*L’argent récolté sera reversé au Fonds de sécurité de la Fédération international des journalistes (FIJ)

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