VIDÉO – “Je fonds en larmes, je meurs” : Vincent Lagaf’ émouvant sur ses retrouvailles avec sa mère biologique
Ce vendredi 24 mars, Vincent Lagaf était l’invité de Sonia Devillers sur France Inter, à l’occasion de la sortie de son livre Je m’appelais Franck (XO éditions). Au cours de cet entretien, l’ancien animateur du Bigdil s’est montré très ému au moment d’évoquer ses retrouvailles avec sa mère biologique.
Vincent Lagaf’ a décidé de se dévoiler. Dans son autobiographie Je m’appelais Franck (Éd. XO Éditions), l’ancien animateur du Bigdil a décidé de raconter son histoire, c’est-à-dire celle d’un enfant qui a été confié à l’Assistance publique et qui a grandi loin de sa mère biologique. Ce vendredi 24 mars, il était invité sur les ondes de France inter pour parler de cet ouvrage à la fois intime et bouleversant. « Lucienne, ma mère biologique, ne m’a pas abandonné. Elle m’a aimé cette femme, elle m’a terriblement aimé et elle s’est rendu compte qu’elle ne pourrait pas subvenir à mes besoins donc plutôt que de me pourrir la vie et de m’emmener dans une chute inexorable, elle a pris son courage à deux mains et elle m’a confié à l’Assistance« , a détaillé en préambule celui qui a par la suite été « adopté par une famille« .
Des années plus tard, Vincent Lagaf’ est parti à la recherche de cette mère biologique. Il a ainsi pris la route pour rencontrer cette femme. Mais contrairement à ce qu’il s’était imaginé, Lucienne ne l’a « pas du tout accueilli les bras ouverts » : « J’ai pleuré ! Je suis arrivé devant le portail, elle sortait de sa maison et je lui ai dit : ‘vous êtes Lucienne ?’, elle m’a dit : ‘Oui je sais tout à fait qui vous êtes, je vais vous demander de partir monsieur !’ Je lui ai dit : ‘attendez, j’ai fait mille bornes pour venir vous voir…’ (…) Là tu te fais abandonner une deuxième fois« , s’est remémoré l’interprète de Bo le lavabo. « Je retourne dans la voiture où Nathalie m’attendait avec les chiens et je fonds en larmes, je meurs. Deux fois de suite, la même personne« , a-t-il raconté, non sans émotion, sur les ondes de France inter.
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Vincent Lagaf’ : ses confidences sur son enfance douloureuse
Lors d’une récente interview accordée à Télé 2 Semaines, l’ex-animateur de TF1 s’est longuement confié sur le couple qui l’a éduqué – et qui a choisi de le renommer Vincent – ainsi que de son enfance. Auprès de nos confrères, Vincent Lagaf’, qui a grandi avec un « cruel manque d’affection« , a expliqué que ce changement d’identité n’avait pas été anodin. « Quand on vous appelle Franck pendant trois ans et que vous devez répondre au prénom de Vincent du jour au lendemain, c’est compliqué« , a expliqué le papa de Robin. « On vous retire un peu de votre identité. Assurant que l’« on ne guéri[ssait] pas de sa naissance », il a ensuite avoué avoir « toujours eu l’impression d’être un bibelot, une attraction » dans sa famille adoptive.
Aujourd’hui encore, Vincent Lagaf’ a encore du mal à considérer ceux qui l’ont adopté comme ses parents. « Lorsque je me rends sur leur tombe, je n’ai pas l’impression de me recueillir sur la sépulture de mes parents« , a-t-il détaillé auprès de Télé 2 Semaines. « Pour moi, ce sont simplement des gens qui m’ont aidé à devenir ce que je suis. » Et de révéler : « À 13 ans, je ne pensais qu’à fuir.«
Crédits photos : Capture d’écran France inter
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Frédérique Hoschedé, alias Dorothée, a bercé le quotidien de millions d’enfants pendant deux décennies grâce à l’émission culte “Club Dorothée”, de 1987 à 1997. Alors, quand TF1 a décidé d’opérer quelques changements au sein de ses programmes parfois décriés pour leur manque de culture, la joyeuse présentatrice a souhaité prendre le large après vingt années de bons et loyaux services. Après quelques années d’absence, elle a tenté un comeback avec son complice Jacky sur la chaîne IDF1, sans succès. Aujourd’hui, à presque 70 ans, Dorothée vit désormais entre sa maison de campagne en Normandie et la capitale, où “elle peint” et “regarde beaucoup la télé”, selon Jean-Luc Azoulay.
Avant que Vincent Lagaf’ ne reprenne les commandes du Juste Prix en 2005, jusqu’à 2009, un autre animateur culte a tenu les rênes de cette émission de 1992 à 2001 : Philippe Risoli. Fan de musique, il avait notamment sorti le titre Cuitas les bananas en 2001. Loin du petit écran, il s’est ensuite lancé sur les planches aux côtés de Nathalie Marquay dans Piège à Matignon, puis a décidé de se consacrer à sa grande passion : l’écriture.
Dans les années 1990, les émissions dites de variétés cartonnent, et des génies du genre sont ainsi placés sous le feu des projecteurs. Impossible alors de ne pas penser au tourbillon du domaine, Vincent Lagaf’. Absent de la petite lucarne depuis sa dernière participation à Fort Boyard en 2021, celui qui a été victime d’un terrible accident de moto a refait parler de lui récemment en évoquant un possible retour de son émission phare Le Bigdil. “Moi, si je reprends Le Bigdil[…] avec la même équipe et qu’on a la possibilité de repartir en cacahuète, alors oui ! S’il faut faire du politiquement correct, je dis tout de suite non”, avait-il confié dans l’émission On refait la télé, diffusée sur RTL en novembre 2022.
La vie de Fabienne Égal bascule à la fin des années 1980 quand TF1 lui propose de collaborer à l’animation d’un nouveau concept de jeu baptisé Tournez manège, une émission de rencontres matrimoniales diffusée tous les jours du lundi au vendredi, à 12 h. Quand le programme tire sa révérence en 1993, la jolie brune bascule sur RTL 9 pour prendre les rênes de Doublé gagnant puis se dirige vers France 2 pour co animer Jeux sans frontières avec Nelson Monfort. Aujourd’hui, Fabienne Égal s’est écartée de la télévision pour entamer une reconversion dans l’évènementiel et animer des séminaires, notamment dans le secteur bancaire et pharmaceutique.
Pour beaucoup, Evelyne Leclercq restera à tout jamais le visage de Tournez manège. Mais son CV ne se résume pas à cela. Outre un passage sur Cash TV puis, en 2012, dans l’émission ID Voyance, la présentatrice a mis le cap sur la radio en intégrant l’équipe des Grosses Têtes sur RTL, dès les années 80. La pétillante blonde a continué par la suite à faire porter sa voix en chanson, mais aussi au théâtre avec le spectacle Les Trois Glorieuses (2020), une pièce où elle joue son propre rôle.
Dans les années 1990, âge d’or du petit écran, Patrice Laffont a été aux commandes de Fort Boyard. En parallèle, il a animé Pyramide, avant de prendre ses distances avec la télévision dans les années 2000. En 2007, il est pourtant revenu sur Direct 8 pour animer l’émission Direct Poker. Âgé de 82 ans désormais, Patrice Laffont dit toujours travailler pour boucler ses fins de mois : producteur des Chiffres et des lettres, on le voit également régulièrement à l’affiche de comédies. “Je n’ai jamais eu d’argent, je gagne ma vie parce que je travaille. J’ai une toute petite retraite, et le jour où je ne travaillerai plus, où il n’y aura plus Des chiffres et des lettres ni le théâtre, je serai un peu dans la merde… Ce n’est pas grave, mais je mourrai peut-être dans la rue”, a-t-il confié dans l’émission L’Instant de luxe, diffusée sur Télé Star Play en 2021.
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