VIDÉO – “Il aurait mieux fait de se taire !” : Adrien Quatennens enfoncé par une collègue de LFI

Invité sur le plateau de l’émission 8.30, diffusée sur Franceinfo ce mercredi 28 décembre, la députée LFI Danielle Simonnet est revenue sur l’affaire Adrien Quatennens. La femme politique de 51 ans n’a pas manqué de donner son avis très tranché sur la question.

Il est dans l’œil du cyclone. Ce mercredi 28 décembre, Danielle Simonnet était l’invitée de l’émission de Franceinfo, intitulée 8.30. Interrogée sur l’affaire Adrien Quatennens, qui a été condamné à quatre mois de prison avec sursis et 2 000 euros de dommages et intérêts pour “violences” envers sa compagne, la députée La France Insoumise n’a pas mâché ses mots. « On est un mouvement, la France insoumise, qui portons un sujet ambitieux. Quand notre projet, l’aboutissement, c’est une société d’émancipation, ça veut dire qu’on met à terre l’ensemble des rapports de domination« , a-t-elle indiqué, précisant que « la question de la domination patriarcale n’est pas un à-côté ». « La question féministe, elle est forcément au cœur, au centre », a-t-elle ajouté.

Danielle Simonnet a également profité de l’occasion pour revenir sur la suspension de quatre mois d’Adrien Quatennens de son groupe à l’Assemblée nationale, annoncée le 13 décembre dernier. « On a eu un débat démocratique dans l’enceinte du groupe parlementaire qui a amené à une prise de décision sur l’exclusion du groupe France Insoumise temporaire pendant 4 mois », a-t-elle poursuivi, avant d’ajouter : « Sauf que le même jour, on était face à un plan de communication d’Adrien Quatennens qui aurait, je pense, mieux fait de se taire !«  Car, oui, selon la femme politique de 51 ans, l’ex-coordinateur de La France insoumise s’est tiré une balle dans le pied. « Il s’est mis dans une situation de recherche de défense qui reprend tous les arguments masculinistes« , a-t-elle souligné.

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Adrien Quatennens : la question de la légitimité

Aujourd’hui, la suspension d’Adrien Quatennens de LFI reste temporaire. Cependant, Danielle Simonnet a rappelé que si l’homme politique souhaitait revenir au sein de son parti politique, il devrait alors faire face à la question de la légitimité. « Il y a le mouvement politique qui doit réfléchir à quelles conditions une personne peut garder le rôle de défendre le programme », a-t-elle confié, avant de conclure : « La question que je me suis toujours posée c’est : quelles peuvent être les conditions qui font qu’un député, qui a commis des violences faites aux femmes, peut-être utile à la lutte contre les violences faites aux femmes. »

Article écrit en collaboration avec 6Medias.

Crédits photos : Capture – Franceinfo

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Difficile de faire plus féministe que Julie Gayet. Lors de la journée des droits de la femme, l’actrice a déploré que les femmes soient souvent positionnées les unes contre les autres, indépendamment de leur volonté . « On a vu ces dernières années avec le mouvement #MeToo une libération de la parole (…) Un mouvement est né et c’est dommage d’essayer d’opposer les femmes, on a toujours envie de les opposer, on a toujours envie qu’elles se crêpent le chignon, et moi je me sens féministe« , a-t-elle expliqué.

Depuis qu’elle a rejoint le gouvernement d’Emmanuel Macron, Marlène Schiappa lutte contre les discriminations et affiche un féminisme engagé. Mère de deux enfants, la femme politique de 39 ans s’est laissée aller à quelques confidences sur ses filles, âgées de 10 ans et 14 ans, notamment le fait qu’elles soient « déjà très féministes, antiracistes et engagées ». Décidée à leur transmettre de belles valeurs, l’épouse de Cédric Bruguière peut être fière d’elles.

« La honte ! », s’était exclamée Adèle Haenel lors du sacre de Roman Polanski dans la catégorie du meilleur réalisateur pour son film « J’accuse » en 2020. Que ce soit pour la nomination de Gérald Darmin nommé au ministère de l’Intérieur ou bien lors du scandale #metoo, l’actrice a toujours affiché fièrement son engagement. Dans un entretien accordé à Madame Figaro en 2016, Adèle Haenel ne peut concevoir le féminisme comme un accessoire. « Je n’ai pas de ‘côté féministe’, assure-t-elle. Je suis féministe simplement parce que j’ai envie d’exister. »

« Je suis féministe. Je défends les femmes », déclarait Sophie Marceau sur le plateau de BFM TV, le 13 septembre 2016. Régulièrement, l’actrice apporte son soutien pour le droit au choix des femmes, comme celui de ne pas avoir d’enfants. Et lorsque la liberté conditionnelle de Jacqueline Sauvage -condamnée à 10 ans de prison pour avoir tué son mari violent- a été refusée par le tribunal d’application des peines de Melun, Sophie Marceau s’est indignée sur Twitter. « Encore une fois, le sort des femmes est non reconnu par la justice ».

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