Michel Polnareff : “Il prend sa ceinture et il me frappe” : cette passion que son père n’acceptait pas

Dans Le Journal du dimanche, ce 13 novembre, Michel Polnareff a expliqué comment son père s’en prenait physiquement à lui pendant sa jeunesse, lorsqu’il s’intéressait à un genre musical qui ne lui convenait pas.

Interviewé dans les colonnes du Journal du dimanche, ce 13 novembre, Michel Polnareff a évoqué la sortie prochaine de son nouvel album, son besoin de perfectionnisme, mais également ses rapports compliqués avec son propre père, Léo. Ce dernier, disparu en 1988 à l’âge de 89 ans, était un musicien qui a été pianiste pour Édith Piaf, mais aussi pour Charles Trenet et Jean Sablon. L’interprète du titre Lettre à France a d’ailleurs été initié grâce à lui à la musique classique.

Mais tout n’a pas toujours été simple entre eux puisque, lorsque Michel Polnareff s’est pris de passion pour le rock, son père est sorti de ses gonds. « Il pren[ait] sa ceinture et il me frapp[ait] avec« , a raconté le chanteur au JDD, en précisant être parvenu à lui « pardonner au bout de vingt ans ». « Je sais être rapide quand il faut », a-t-il ajouté auprès de nos confrères. Fan d’Elvis Presley quand il était plus jeune, l’artiste a expliqué qu’il « n’avai[t] pas le droit de l’écouter à la maison ». « Je me souviens très bien de la pochette de Don’t Be Cruel que j’avais cachée dans mon cahier. Je la regardais et je m’imaginais en train de l’écouter », s’est-il remémoré. C’est loin d’être la première fois qu’il se livre sur ses liens difficiles avec son géniteur.

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Un père qui lui avait « mené la vie dure »

Dans son autobiographie Spèrme, publiée en 2016, Michel Polnareff révélait que « de [s]on père, [il n’a] connu que la menace des représailles et leur cuisante expression », en précisant que celui qui lui a donné la vie lui avait « mené la vie dure et [lui] a refusé l’enfance ». « Il a toujours attendu de moi la perfection et je me suis ingénié à le satisfaire dès mes 4 ans : dix heures quotidiennes face au clavier », écrivait le chanteur. Dans les colonnes de Paris Match, il y a six ans, il soulignait que la police se déplaçait fréquemment au domicile familial à cause de ses cris de petit garçon violenté.

Article écrit avec la collaboration de 6Medias

Crédits photos : JLPPA / Bestimage

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