Juan Carlos exilé dans un palace de luxe : qui paye la facture ?

Exilé aux Émirats arabes unis, Juan Carlos a posé ses valises dans un palace de luxe. Alors que le roi émérite, accusé de corruption et de fraude fiscale, ne touche plus de rétribution, d’aucuns se demandent si le contribuable espagnol ne paierait pas, malgré lui, ce luxueux séjour, comme le détaille le Figaro.

Lundi 17 août, la Maison royale espagnole confirmait les rumeurs concernant l’exil de Juan Carlos par un simple SMS envoyé à la presse. Le roi émérite, accusé de corruption et de fraude fiscale, s’est bel et bien envolé pour les Emirats arabes unis le 3 août dernier, après l’annonce de son exil. C’est à l’Emirates Palace que l’ancien souverain, poussé vers la sortie par son fils Felipe VI, aurait élu domicile pour la coquette somme de 12 000 euros la nuit. Une note salée qui interroge les médias, révèle le Figaro.

Alors que les membres de la famille royale ont, depuis une réforme des règles internes décidée par Felipe VI, interdiction d’accepter des cadeaux excédant les normes de courtoisie, le journaliste Zarzalejos pointe subtilement du doigt la Couronne. « Juan Carlos ne reçoit plus de rétribution. Il est donc vraisemblable qu’il ne règle pas lui-même son déplacement ni sa manutention« , souffle-t-il, laissant entendre que le contribuable espagnol pourrait, à son insu, payer le luxueux exil de son ancien monarque.

Felipe VI dans la tourmente

Une intuition d’autant plus forte que, selon lui, il ne fait aucun doute que la Couronne s’acquitte de ses autres frais. « Il semble évident que l’Espagne paie la protection rapprochée du roi émérite, quatre membres de la garde royale« , s’agace Zarzajelos, et de poursuivre, « un assistant personnel lui est également attribué, payé sur fonds publics« . De lourdes accusations auxquelles Felipe VI, pas épargné ces dernières semaines, devra sans doute répondre, sous peine de s’attirer les foudres de ses sujets.

Source: Lire L’Article Complet