Jamel Debbouze : Comment il a surmonté son handicap

À l’occasion d’une soirée consacrée à Jamel Debbouze sur M6 ce jeudi 31 octobre, Non Stop People vous propose d’en savoir plus au sujet du handicap de l’humoriste, qu’il a dû surmonter très jeune.

Ce jeudi 31 octobre, Jamel Debbouze est à l’honneur sur M6. L’humoriste sera dès 21h05 sur la chaîne à l’occasion de la diffusion en direct de son spectacle « Maintenant ou Jamel ». Dès 23h05, les téléspectateurs pourront découvrir le documentaire produit par sa femme Mélissa Theuriau et intitulé « Dans la tête de Jamel Debbouze ». À l’occasion de cette soirée spéciale, Non Stop People vous invite à en savoir un peu plus sur l’humoriste. Avant d’être celui que tout le monde connait, le fondateur de « Marrakech du rire » est en effet passé par une période difficile. Il s’agit bien évidemment de l’accident qui a bouleversé sa vie à tout jamais et qui a eu lieu à ses 14 ans. Le 13 octobre dernier, Jamel Debbouze a accordé une interview à Konbini et il est revenu sur son handicap. Ce n’est un secret pour personne, le papa de Lila et de Léon a perdu sa main droite. Alors qu’il n’était encore qu’un adolescent et qu’il souhaitait gagner un peu de temps afin de rattraper son bus, Jamel Debbouze a traversé les voies d’un train. Une très mauvaise idée puisqu’un train lui a happé le bras et que son ami qui se tenait à ses côtés est mort.

Questionné par nos confrères sur la façon dont il est parvenu à faire face à ce double drame (la perte de sa main et le décès de son camarade), Jamel Debbouze a évoqué « le déni ». « La seule manière pour moi de passer outre cet accident, c’est de me dire qu’il n’existe pas. Il existe évidemment, c’est là, mais je le mets dans ma poche et j’avance », explique l’acteur de 44 ans qui ne s’est pas laissé abattre. « Le jour où on m’a appris que je ne bougerai plus le bras, j’ai tout de suite demandé au docteur s’il pouvait me prêter son stylo pour écrire de la gauche. Ça a été un réflexe immédiat… Parce que pas de temps à perdre ! Et je me suis mis à danser tout de suite », raconte le créateur du « Jamel Comedy Club ». « C’est une manière de nier que j’étais freiné ou diminué, ou que je ne pouvais pas faire comme les autres, c’était impensable. Impensable de ne pas arriver à mes fins, c’est-à-dire comme je l’entendais. Rire, faire rire », précise le père de famille qui a redoublé d’efforts pour prouver qu’il était capable de faire abstraction de ce handicap pour réussir sa vie.

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