INTERVIEW – Jean-Claude Camus : “Johnny Hallyday a eu le trac avant le Parc des Princes“
GALA A 30 ANS – Le magazine Gala n’est pas le seul à fêter ses trente ans cette année. Le 18 juin 1993, Johnny Hallyday célébrait son cinquantième anniversaire lors d’un concert organisé au Parc des Princes. Entouré de gardes du corps, le rockeur a fendu la foule pour rejoindre la scène. Une entrée spectaculaire imaginée par son producteur Jean-Claude Camus. Pour Gala.fr, il a accepté de revenir sur cette séquence mémorable.
Les images de son entrée dans le Parc des Princes, où 80.000 fans sont amassés, restent gravées dans les mémoires. Il y a trente ans, le 18 juin 1993, Johnny Hallyday traversait la pelouse du mythique stade parisien pour rejoindre la scène. Entouré de trois rangées de gardes du corps et vêtu d’une veste en cuir cloutée, le chanteur a fendu le public pendant plus d’une heure. Tel un Dieu vivant, l’Idole des jeunes est touchée, bousculée et parfois même malmenée. Un parcours du combat au cours duquel l’ami d’Eddy Mitchell a littéralement été asphyxié. « Je me suis dit ‘je ne vais jamais arriver à la scène’. Qu’est-ce que j’ai eu comme idée con de faire ça ! […] Il suffit d’un fou avec un flingue, pour te flinguer à bout portant. », confiait-il dans le documentaire Johnny Hallyday, la France rock’n roll, diffusé le 7 décembre 2017 sur France 2.
L’interprète de Que je t’aime n’aurait jamais connu ce moment d’euphorie et de partage avec son public sans son producteur, Jean-Claude Camus. Pour que l’entrée de l’artiste soit mémorable, l’imprésario du Taulier a vu les choses en grand. À l’occasion de l’anniversaire de ce concert, mais également celui du magazine Gala, Jean-Claude Camus a accepté de remonter le temps et de revenir sur ce spectacle légendaire. Rencontre.
Gala.fr : Le 18 juin 1993, Johnny Hallyday fêtait ses 50 ans au Parc des Princes. Pourquoi avoir choisi ce lieu mythique ?
Jean-Claude Camus : C’était une étape supplémentaire après les Bercy. On voulait fêter son anniversaire d’une manière grandiose, donc le Parc des Princes s’y prêtait bien. D’ailleurs, on a eu beaucoup beaucoup de mal à l’obtenir à cause de la pelouse, des dangers, etc.
Gala.fr : Combien de temps de préparation a nécessité ce concert anniversaire ? Comment vous y êtes-vous pris ?
Jean-Claude Camus : Des concerts comme ça, c’est au bas mot six mois de travail. Nous avons multiplié les réunions entre les équipes rapprochées pendant lesquelles nous avons échangé nos idées. Qu’est-ce qu’on va faire avec l’artiste ? Qu’est-ce qu’on va apporter de nouveau ? Qu’est-ce qu’on va faire comme décor ? Pendant des semaines comme ça, on s’est réunis et on a pensé aux moindres détails. On a jeté plein d’idées, des mauvaises comme des bonnes (il rit).
« Tu rentres comme un boxeur »
Gala.fr : Johnny Hallyday était connu pour faire des entrées spectaculaires. Pour ce concert, vous lui avez demandé de fendre la foule. Comment vous est venue l’idée de cette ouverture ?
Jean-Claude Camus : J’ai toujours été impressionné lorsque je voyais l’arrivée des boxeurs en traversant la salle. Ça donnait une certaine puissance à la personne. J’ai donc eu cette idée, que certains ont voulu s’approprier (il rit). Dans ma tête, elle était d’abord impensable. Pour Johnny, la question principale de tout le spectacle était : « Comment je rentre ? Comment je sors ? » Un jour avec mon équipe, on était cinq-six autour de la table, Johnny est venu voir la maquette de son décor. Il s’est assis, a regardé le décor, a donné ses impressions et ses rectifications puis la question fatale est arrivée en fin de parcours. Il m’a demandé : « Mais moi je rentre comment ? » Et là, j’ai mis mon doigt sur la table et j’ai dit : « Là ! » Il m’a regardé : « Comment là ? » J’ai enchaîné en lui disant : « Oui, tu rentres comme un boxeur ». Là, plus un mot. Il a regardé la tête de chaque participant. Et chaque participant a levé le doigt en disant : « Super ! » C’était donc vendu ! Pour moi, outre l’hélicoptère au Stade de France, on parlera tout le temps de l’entrée de Johnny au Parc des Princes.
Gala.fr : Vous n’aviez pas peur pour sa sécurité ou d’un imprévu ? Vous le disiez vous-même « les 15 derniers mètres ont été une horreur ».
Jean-Claude Camus : Il y a eu une petite faute de ma part (il rit). Pour que ce soit beau, au lieu de prendre toute une équipe de sécurité pour faire un couloir, j’ai pris des athlètes. J’ai simplement gardé mon chef de sécurité (Jimmy Reffas, ndlr) à mes côtés. J’ai cru mourir ! Ce n’était pas prévu que je traverse la foule avec Johnny. Je l’ai emmené pour faire son entrée et je me suis retrouvé à partir avec lui. Même si les fans étaient très gentils et qu’ils ne voulaient pas de mal à Johnny, ils ont quand même fait voler en éclat l’équipe d’athlètes (il rit). On est donc restés tous les trois : Johnny, mon chef de sécurité et moi. À un moment, ça poussait tellement, que j’ai été détaché de Johnny et Jimmy. J’ai commencé à couler dans la foule. J’ai juste eu la force de hurler : « Jimmy, Johnny, m’abandonnez pas ! » Et je suis arrivé comme un paquet de linge sale sur la scène. Quant à Johnny, et ça c’était toujours incroyable, il est arrivé sur scène et s’est ébroué comme un chien. Et il a envoyé la musique comme si ne s’était rien passé. C’était sublime !
Gala.fr : Aviez-vous prévu un plan B dans le cas où cette entrée ne pouvait être possible ?
Jean-Claude Camus : Ah non, c’était ce qui était prévu donc il fallait que ça se fasse ! (il rit)
Gala.fr : Cette entrée a surpris tout le monde. Même Mick Jagger a affirmé : « Des choses folles j’en ai faites, mais là tu m’as battu. » Est-ce que ces entrées mémorables n’étaient finalement pas l’essence du succès des concerts de Johnny Hallyday ?
Jean-Claude Camus : Les fans attendaient toujours l’entrée de Johnny car c’était toujours spectaculaire. Je me souviens que Jack Lang, qui était Ministre de la Culture à l’époque, est venu nous accueillir en bas de la scène à la fin du concert. Il s’est adressé à Johnny et lui a demandé : « Mais quel est ce con qui a eu cette idée ? » Johnny s’est retourné et lui a répondu en me montrant du doigt : « Voilà, c’est lui » (il rit)
Gala.fr : Pour cette occasion, une imposante réplique du Golden Gate Bridge de San Francisco était installée sur scène. C’était important pour Johnny Hallyday de faire un petit clin d’œil à son attachement pour les États-Unis ?
Jean-Claude Camus : C’était son idée. Johnny a toujours eu des racines américaines en lui.
Gala.fr : D’autres moments forts ont marqué ce concert. Notamment la venue de Sylvie Vartan sur scène pour interpréter Tes tendres années. Johnny Hallyday s’attendait-il à une telle surprise ?
Jean-Claude Camus : Bien sûr car les chants doivent être obligatoirement répétés au moins une fois avec l’orchestre. Il le savait mais c’était un grand moment d’émotions. Il désirait vraiment que Sylvie le rejoigne sur scène.
Gala.fr : Son fils, David Hallyday, lui a également fait un beau cadeau en jouant de la guitare à ses côtés sur scène. La preuve qu’un lien très fort unissait le père et le fils ?
Jean-Claude Camus : Bien sûr que le lien était très fort c’est pourquoi ils ont chanté Sang pour sang. Ils avaient déjà partagé la scène ensemble. Souvenons-nous, lorsqu’il a fait sa dernière représentation au Pavillon de Paris, Johnny avait eu la surprise d’être accompagné par son fils à la batterie. Évidemment, Johnny avait de l’oreille (il rit). Il a bien senti qu’il y avait quelque chose qui n’était pas comme d’habitude. Quand il s’est retourné et qu’il a vu son fils, ça a été un grand choc.
« Johnny ne le disait pas mais je savais qu’il avait le trac »
Gala.fr : Quelle était l’ambiance dans les coulisses ?
Jean-Claude Camus : Vous savez, l’ambiance avant les concerts était très très calme. Johnny était dans sa loge. Il voyait peu de monde. Il ne le disait pas mais je savais qu’il avait le trac.
Gala.fr : Malgré toutes ses années de scène, Johnny Hallyday était toujours un grand stressé ?
Jean-Claude Camus : Je vais vous dire une chose mais je n’en ai pas l’explication. Je mets ça sur le fait de son trac. Lors des quatre derniers gros spectacles qu’on a faits ensemble, Johnny ne m’adressait pas la parole pendant plus d’un mois avant. Quand on travaillait sur les spectacles, j’avais besoin d’ajustements. S’il ne me répondait pas au téléphone, j’appelais sa femme. Elle me répondait : « Oui, oui mon coco. On te rappelle ». Mais en réalité, ce n’était pas lui qui me rappelait. Je n’ai jamais su pourquoi. Et une fois le spectacle passé et que tout redevenait normal, je lui disais : « Mais qu’est-ce que tu m’as encore fait ? Tu ne te rends pas compte dans la merde dans laquelle tu m’as mis sans pouvoir te parler ? » Il éclatait de rire et je n’ai jamais su pourquoi ! Est-ce que c’était le trac fou qu’il avait chez lui ? Est-ce que c’était pour me mettre encore plus de pression ? Je ne sais pas et je ne l’ai jamais su. C’était très compliqué.
Gala.fr : Y a-t-il eu des petits couacs de dernières minutes à résoudre rapidement ?
Jean-Claude Camus : Non, non. Il n’y a pas eu de mauvaise surprise. Ça s’est super bien passé.
https://youtube.com/watch?v=OEydHiwoSyA%3Frel%3D0%26showinfo%3D1
Gala.fr : Quel est votre meilleur et votre pire souvenir de ce concert au Parc des princes ?
Jean-Claude Camus : Vous savez, quand la machine était lancée, je cumulais les fonctions artistiques et techniques. Je ne voyais pas vraiment le concert. Je n’étais jamais assis pour regarder le premier concert. J’étais toujours appelé à droite et à gauche pour accueillir un invité ou pour régler un incident. Je ne peux pas vraiment dire que j’étais dans le concert. Mais je ne garde que des bons souvenirs de tous ces concerts que nous avons faits ensemble. Il y a tellement eu de belles choses. Je me souviens de Michel Berger à Bercy, on a fait les stades et la Tour Eiffel. C’était à chaque fois des bons moments. Par contre, si on me parle du plus mauvais souvenir, je réponds évidemment le 4 septembre 1998 au Stade de France. On a failli annuler le premier spectacle à cause du torrent d’eau et faire sortir les 80.000 personnes qui étaient dans le stade. C’est la mort dans l’âme.
Gala.fr : Si le concert était organisé aujourd’hui, feriez-vous les choses différemment ?
Jean-Claude Camus : Je ne vois pas ce que nous aurions à changer. Je n’ai jamais eu de regret sur ce qui a été fait. Je ne vois pas ce que nous aurions pu faire de mieux encore (il rit) !
« Johnny était ma famille »
Gala.fr : En revoyant les images 30 ans après, que ressentez-vous ?
Jean-Claude Camus : Ça me bouleverse. Quand les télés et les radios me remontent les images, je suis submergé par l’émotion. Je me dis : « Mais, on a fait ça ? J’ai fait ça ? Mais c’est incroyable ». J’ai ressenti la même chose en découvrant l’exposition qui est dédiée à Johnny à Bruxelles. Il y a une grande salle avec un écran à 360 sur lequel on balance pendant huit minutes des images différentes de tous les spectacles que j’ai faits avec lui. En plus, vous avez le vrai son des concerts. Quand j’ai découvert ça, j’étais assis sur un tabouret et je ne pouvais plus bouger. J’étais anéanti d’émotions. Je n’aurai pas fait la carrière que j’ai faite si je n’avais pas eu Johnny.
Gala.fr : Vous avez été le producteur de spectacle de Johnny Hallyday pendant trente-cinq ans. Qu’est-ce qui vous manque le plus aujourd’hui ?
Jean-Claude Camus : L’homme. Johnny était ma famille. On avait des relations qui avaient dépassé le stade professionnel. Quand nous allions mal, on se voyait et on se comprenait. Il a toujours été présent. Tellement présent qu’il m’a fait un choc en venant à l’enterrement de mon papa, décédé à l’âge de 91 ans. En arrivant à 240 kilomètres de Paris, j’ai eu l’énorme surprise de voir Johnny sur le parvis de l’église. Johnny se levait à 8 heures du matin, c’était un événement (il rit). Ça vous prouve la profondeur de l’amitié que nous avions ensemble. J’étais d’ailleurs avec lui deux jours avant qu’il ne s’en aille. J’ai eu la chance de l’embrasser une dernière fois. C’est un grand vide. J’ai toujours sur moi le bracelet qu’il a porté jusqu’à son dernier jour et que Laeticia a eu la gentillesse de m’offrir. J’ai Johnny sur moi tout le temps.
Gala.fr : Quelle image gardez-vous de Johnny Hallyday ?
Jean-Claude Camus : L’image d’un extraterrestre. L’image de quelqu’un qui ne ressemblait à personne. L’image de quelqu’un qui avait un charisme fou. Quand il rentrait dans un restaurant, les fourchettes restaient en l’air (il rit). Quand je le voyais arriver pas en forme et fatigué à des concerts, je me disais : « Mon Dieu ! Quel concert on va avoir ce soir ? Ce n’est pas possible, on a 50.000 personnes dans la salle, etc… » Et d’un coup, il mettait son habit de lumière, il sortait de sa loge et il était quelqu’un d’autre. Il avait 20 ans de moins et c’était parti. Johnny me manque et nous manquera toujours. C’est quelqu’un qui était irremplaçable et qui a eu une telle générosité avec son public. Et ces derniers ne se sont pas trompé. La France a perdu quelqu’un d’irremplaçable.
Crédits photos : BERTRAND RINDOFF PETROFF / BESTIMAGE
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PHOTOS – 50 ans de Johnny Hallyday, coup de foudre d’Emmanuel et Brigitte Macron… Les 30 événements qui ont marqué 1993
En cette année 1993, afin de fêter comme il se doit ses cinquante ans, Johnny Hallyday décide d’offrir à ses fans trois concerts exceptionnels au Parc des Princes à Paris. L’événement se nomme « Retiens la nuit », mais c’est surtout l’entrée du chanteur que l’on retiendra…
Johnny décide d’arriver sur scène à pied, en fendant la foule. Entouré d’une dizaine de gardes du corps, un t-shirt rouge et une veste à clous sur le dos, le rockeur aura toutes les peines du monde à rejoindre la scène : pouvant à peine marcher, se faisant toucher et bousculer par les spectateurs, Johnny aurait pu y laisser sa peau. Les images feront le tour de l’Europe !
Le concert compte 52 chansons : un récital énorme avec des amis en guest-stars tels qu’Eddy Mitchell, Michel Sardou et même Sylvie Vartan. Avec une réplique du Golden Gate Bridge de San Francisco comme décor, la scénographie est monumentale. Des poupées à l’effigie du rockeur seront même commercialisées ! Diffusé sur TF1 le 25 juin, le concert rassemble 7 millions de téléspectateurs, un engouement à la hauteur de l’amour que lui portent les Français.
Avant d’être Charlene de Monaco, elle était Charlene Wittstock, nageuse professionnelle. Et c’est en 1993, l’année de la création de notre magazine, que Charlene remporte son premier titre : le championnat junior d’Afrique du Sud.
Née le 25 janvier 1978, Charlene est initiée à la natation par sa mère, Lynette, elle-même professeure dans cette discipline. En 1990, lorsque la famille déménage à Johannesbourg, la jeune future princesse commence à s’entraîner de manière intensive. Après avoir remporté son premier championnat en 1993, elle abandonne ses études pour se consacrer entièrement à sa passion qu’elle exercera avec succès lors de nombreuses compétitions.
C’est en 2000 que le prince Albert croise pour la première fois la belle athlète : lorsqu’il lui remet une médaille sur le 200m dos crawlé au Mare Nostrum, une compétition monégasque.
En 2006 ils s’affichent publiquement ensemble pour la première fois. S’en suivra un mariage le 1er juillet 2011.
La princesse Charlene de Monaco et le prince Albert sont, depuis, les heureux parents de deux enfants : Jacques et Gabriella.
En 1993, Brigitte Trogneux, épouse de André-Louis Auzière et professeure de Français, enseigne le théâtre au lycée de La Providence à Amiens. Au sein de l’atelier qu’elle anime, Emmanuel Macron âgé de 15 ans prépare la représentation de fin d’année. Il connaît bien la fille de Brigitte, Laurence, qu’il côtoie alors en classe de seconde.
Brigitte et Emmanuel travaillent ensemble, répétant les scènes touts les semaines jusqu’à la fin de l’année scolaire, puis encore l’année d’après. C’est alors qu’il est en première qu’Emmanuel Macron tombe fou amoureux de celle qui est sa professeure depuis un an. L’attirance est réciproque et le couple vit son histoire d’amour en secret.
De leur première rencontre, Brigitte Macron dit avoir retenu son intelligence par laquelle elle a été « subjuguée ». L’histoire d’amour entre Brigitte et Emmanuel est mal vue par leur entourage.
Emmanuel Macron est donc poussé par ses parents à partir à Paris pour passer son bac, mais sa relation avec Brigitte devient de plus en plus sérieuse malgré la distance.
Brigitte Macron, alors mère de trois enfants, se sépare de son mari et part rejoindre Emmanuel à Paris. Elle divorce de son époux en 2006.
Brigitte et Emmanuel Macron se marient en 2007 malgré leurs 24 ans d’écart, et filent toujours le parfait amour.
« Cause I’m your lady, and you are my man »… En 1993, ce refrain est dans toutes les têtes, et sur toutes les radios : la chanson The power of Love sortie en novembre de la même année fait un carton et Céline Dion enchaîne les plateaux télé pour faire la promotion du nouvel album, The Colour of my love, sur lequel le tube figure.
Ce que le public ignore c’est que les mots de Céline sont destinés à celui qu’elle aime depuis de longues années, et avec qui elle est en couple depuis 1988 : son impresario, René Angélil.
Fin 1993, Céline Dion et René Angélil apparaissent dans l’émission de la célèbre présentatrice québécoise Sonia Benezra, et celle-ci, témoin en coulisses de leur amour, les pousse à révéler enfin au monde leur histoire, secrète depuis 5 ans.
Nerveux, René Angélil n’est pas partant : déjà fâché avec la mère de Céline à cause de leur relation, il a peur de mettre en danger la carrière de sa protégée si leur histoire d’amour ne trouve pas d’écho favorable auprès du public.
Persuadée qu’il faut que les fans sachent, Sonia Benezra insiste et c’est en direct, sur son plateau, que Céline Dion et René Angélil avouent pour la première fois être en couple.
Le 17 décembre 1994, Céline Dion épouse son amour de toujours, René Angélil, à Montréal au Canada… The rest is history.
La mort, si jeune, de l’animateur chouchou des Français, Patrick Roy, a beaucoup choqué les téléspectateurs de TF1 ce 18 février 1993. Alors qu’il est en pleine ascension, celui qui anime les jeux de la première chaîne apprend qu’il est atteint d’un cancer des os. Diagnostiqué seulement quelques mois auparavant, en octobre 1992, le cancer ne laissera aucune chance au journaliste.
Patrick Roy entre dans le foyer des Français en 1987, lorsqu’il rejoint TF1. Il anime Les Grandes Oreilles, L’affaire est dans le sac, puis Le Juste Prix qui fait de lui un animateur populaire. Il est également à la tête d’ UneFamille en Or jusqu’en 1992.
En parallèle il rejoint ses amis Philippe Risoli et Christian Morin pour présenter des soirées spéciales intitulées Succès fou.
Le cancer viendra stopper cette ascension, mais sa popularité n’a jamais failli. Près de 3000 personnes se sont rendues à ses funérailles, et ses parents ont avoué avoir longtemps reçu des cadeaux et témoignages. Sa tombe est encore aujourd’hui régulièrement fleurie par des anonymes qui ne l’ont pas oublié.
Le cinquième roi des Belges, frère aîné d’Albert II, et oncle de Philippe, a régné pendant 42 ans sur la Belgique. Baudoin est mort d’un arrêt cardiaque le 31 juillet 1993, alors qu’il était en vacances en Espagne. Deux ans plus tôt, il avait été diagnostiqué comme souffrant de la maladie de Barlow, un syndrome affectant le coeur. Malgré une opération, il ne survivra que quelques mois.
Marié à Fabiola, Beaudoin n’aura pas d’enfant, le couple étant victime de plusieurs fausses couches. Il considère son neveu, Philippe comme son héritier même si c’est d’abord Albert, son frère, qui prend sa suite en 1993.
Le sens du devoir du roi Baudoin, et sa grande compassion ont séduit les Belges qui ont su ne pas s’arrêter à l’image de « roi triste » qu’il a souvent entretenue. Des dizaines de milliers d’entre eux se pressèrent pour s’incliner devant sa dépouille, bouleversés.
La reine Fabiola, son épouse, lui a survécu jusqu’en 1994.
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