Instant Vintage : quand Patrick Chesnais se confiait à Télé Star sur un bateau en 1982 à Marseille

Enchainant les projets au cinéma, à la télévision et au théâtre en 1982, Patrick Chesnais s’était confié sur sa passion pour la comédie à Télé Star cette année-là.

Acteur incontournable du cinéma français, Patrick Chesnais possède aujourd’hui une immense carrière comme le prouve son impressionnante filmographie. Déjà très demandé dans les années 80, le comédien avait néanmoins pris le temps de se confier à Télé Star en 1982, au cours d’un entretien réalisé à bord d’un bateau du côté de Marseille. Enfant déjà, il rêvait de jouer la comédie. "Je vous assure, c’est vraiment une vocation. A 12 ans, j’avais construit un théâtre dans ma chambre" révélait-il à ce moment-là.

Pourtant, au moment de choisir son futur métier, Patrick Chesnais, encouragé par ses mauvais résultats scolaires, avait décidé de devenir footballeur professionnel. Une carrière qu’il abandonnera finalement assez vite pour se tourner vers sa passion : la comédie. "Cette fausse route m’a été bien utile, car mes parents ont été plutôt soulagés quand je leur ai annoncé que j’abandonnais le football pour la comédie : enfin je devais responsable, enfin je me décidais à aborder un métier sérieux" expliquait-il à l’époque.

"Je fais partie de ces gens qui, avec une minute d’avance, ont encore l’air d’avoir dépassé les délais"

Patrick Chesnais passe ainsi d’élève médiocre à étudiant sérieux d’abord au sein du Conservatoire de Rouen, avant de rejoindre celui de Paris, dont il est d’ailleurs sorti à 21 ans auréolé d’un premier prix de comédie. Une récompense qui a étonné plus d’un réalisateur. "Ils ne voulaient pas me croire. je n’avais pas la tête d’un premier prix de Conservatoire" avait-il confié en ce temps-là.

Au sujet de ses années passées au sein du Conservatoire, Patrick Chesnais révélait qu’il était presque toujours en avance sur ses camarades, et qu’il faisait tout les efforts possibles pour rentrer dans le moule du parfait étudiant. "J’étais beaucoup moins anarchique que les autres, mais rien à faire, j’avais l’étiquette du subversif. Un journaliste avait même noté : ‘Il fera la carrière qu’il mérite s’il continue à se révolter contre les directions qu’on lui donne’. Moi qui essayait tellement de plaire à mes professeurs, qui avait un tel désir de bien faire" expliquait-il à l’époque.

Un diaporama réalisé par Anne-Laure Duvernet

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