François Mitterrand radin pour ses conquêtes, les confidences d’une journaliste qui l’a bien connu

François Mitterrand pouvait se montrer radin pour ses conquêtes. Il aurait même « coûté cher » à certaines femmes qui acceptaient de faire un geste pour lui. C’est ce que rapporte la journaliste Catherine Nay, qui l’a bien connu, dans son livre « Souvenirs, souvenirs… », qui paraîtra le 7 novembre aux éditions Robert Laffont.

François Mitterrand était un séducteur, mais pas vraiment un gentleman. Comme le raconte Catherine Nay dans son livre Souvenirs, souvenirs qui paraîtra le 7 novembre aux éditions Robert Laffont, l’ancien président de la République, qui menait lui aussi une double vie, pouvait se montrer très radin avec les femmes.« Des sous, Mitterrand n’en avait jamais sur lui, ce qui ne l’empêchait pas de convier généreusement maints familiers au restaurant. Ils devaient seulement savoir que l’addition serait pour eux », rapporte dans son ouvrage la journaliste qui a côtoyé l’homme politique.

Le père de Mazarine Pingeot avait beau être président, il ne prenait pas souvent les devants. Il lui arrivait par exemple de se balader sans monnaie sur lui ou sans moyen de transport pour rejoindre l’Élysée.Selon les dires de la journaliste Michèle Cotta, « il lui manquait toujours dix francs pour prendre un café ou vingt francs pour prendre un taxi ». Catherine Thieck, la compagne d’André Rousselet, patron des taxis G7, avouera au sujet de François Mitterrand : « Il m’a coûté un argent fou ! ».

Un jour, alors que le président retrouve cette fameuse journaliste dont il est proche, il la complimente sur sa tenue. Et pour cause, la principale intéressée porte un twin-set en cachemire signé Hermès. Ni une, ni deux, François Mitterrand demande à Catherine Thieck d’acheter le même pour « une de ses amies », sans préciser de qui il s’agit. Celle-ci s’exécute. Il offrira le twin-set en question à cette « amie » – qui n’était autre qu’Anne Pingeot selon la journaliste Catherine Nay – « lui racontant qu’il était allé lui-même le choisir dans la prestigieuse boutique en lui donnant une foultitude de détails ». Or, c’est bel et bien la journaliste Catherine Thieck qui a fait le déplacement pour lui. Et ce cadeau n’a en l’occurrence jamais été remboursé par François Mitterrand…

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