Taches brunes : toutes les techniques pour avoir un visage nickel

63 % des taches sont dues au soleil, 13 % au vieillissement. Mais toutes ne se ressemblent pas.

À quoi sont dues les taches ? 

Les lentigos, vraies taches pigmentaires, sont le signe que l’on a utilisé une partie de son capital solaire. Déréglés par l’abus de soleil, les mécanismes de production et de distribution de mélanine produisent en surface des petites « mottes  » de pigments localisées. À ne pas confondre avec les taches de rousseur d’origine génétique qui se multiplient et s’intensifient aussi sous les UV.

De son côté, lemasque de grossesse hormonal dépendant, est censé disparaître dans les six mois qui suivent l’accouchement. Mais parfois il « s’incruste  » littéralement dans la peau, comme dans le cas d’une pilule mal dosée, et remonte en surface même sans exposition au soleil (mélasma ou chloasma).

Comment les reconnaître ? 

Assez réguliers, les lentigos se déclinent du beige clair au brun foncé et se localisent sur les parties les plus exposées  : visage (notamment sur le front et sur les joues) mais aussi mains et décolleté, bras et devant des jambes. Le masque de grossesse, exacerbé lui aussi par le soleil, montre des taches asymétriques assez larges, de couleur café au lait. Ses zones de prédilection  : haut du front, tempes, joues et, parfois, dessus de la lèvre supérieure.

Les taches apparaissent autour de la quarantaine, et même dès la trentaine pour les peaux claires. Les peaux mates ne sont pas épargnées car elles s’exposent davantage et se protègent souvent moins. Usés prématurément, leurs mélanocytes prolifèrent eux aussi de façon anarchique. Elles sont également plus sujettes au masque de grossesse.

Gare à la kératose 

En principe elles ne sont pas dangereuses, mais au fil des années, elles peuvent s’épaissir, s’étaler et donner naissance à une kératose. Au moindre doute, mieux vaut consulter un dermatologue pour être sure voire pour les traiter. S’il s’agit d’une tache superficielle (épidermique), une crème anti-taches peut suffire. En cas de tache profonde, il existe une panoplie de techniques. Pour un mélasma, le médecin peut prescrire des crèmes dépigmentantes à l’hydroquinone ainsi que certains peelings.

Il faut ensuite éviter les expositions ou appliquer une crème solaire à indice élevé (50 +) dès les premiers rayons pendant deux ans. Mais les taches pigmentaires sont des récidivistes. Le mélanocyte a une mémoire d’éléphant et celles que l’on a eu tant de mal à effacer risque de ressortir à la fin de l’été.

Les différentes techniques anti-taches

  • Les crèmes anti-taches

Leurs formules très complètes à base d’actifs anti-taches inhibent la tyrosine, précurseur de mélanine, et favorisent une exfoliation des cellules mortes à la surface de la peau.

Appliquées dès l’apparition des premières taches brunes (matin et soir ou une fois par jour), les soins anti-taches brunes les atténuent significativement. À condition de persévérer pendant deux mois.

  • La cryothérapie

Une vieille méthode qui n’a pas pris une ride. Le dermatologue applique sur les taches de l’azote liquide à - 190° C. Une petite croûte se forme dans les 24 heures puis tombe au bout d’une à trois semaines selon les zones.

Conseillée pour les taches superficielles et peu nombreuses mais déconseillée pour les traînées pigmentaires et les masques de grossesse. De petites taches blanches peuvent apparaître autour des zones traitées, notamment sur les mains et le décolleté.

Prix :  entre 28 et 80 euros. Prévoir une retouche une fois par an.

  • Le laser pigmentaire Q-Switched

Très puissant, il dissout les grains de mélanine sans chauffer l’épiderme en une seule séance. Les petites croûtes sur les zones traitées tombent au bout d’une semaine en moyenne.

Débronzage obligatoire avant le traitement, éviction solaire pendant un mois et application d’un écran anti-UVA UVB à indice élevé.

Prix : à partir de 130 euros la séance.

  • La lumière pulsée

Idéale pour traiter le décolleté et les mains des peaux sensibles et réactives.

Ses longueurs d’ondes spécifiques ciblent le pigment brun pour une élimination progressive. Les croûtes – plus discrètes qu’avec le laser – tombent au bout d’une dizaine de jours. Cette lumière traite aussi rougeurs diffuses et couperose, et uniformise le teint. Là encore, interdiction formelle de s’exposer au soleil avant, pendant et un mois après le traitement. Ensuite, il faut appliquer une crème anti-UVA UVB. 

 Prix : à partir de 150 euros la séance. Prévoir une à trois séances selon les cas.

  • Le peeling dépigmentant

C’est le traitement spécifique des masques de grossesse résistants. Une desquamation plus ou moins importante apparaît dans les jours qui suivent. Soleil interdit durant trois mois après le traitement.

Prix : à partir de 100 euros la séance. Prévoir deux à trois séances. 

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