Top Chef (M6) – Adrien : “Je suis fier de mon équipe et de ce que l’on a fait”
Malgré son statut de grand favori, Adrien a échoué face à David lors de la finale de « Top Chef » sur M6. Bilan de cette saison 11 avec un candidat audacieux et original.
Vous avez dit lors de la finale que vous n’aviez pas de regrets sur la manière dont vous aviez procédé…
Adrien : J’ai des regrets par rapport aux aléas, mais on ne peut pas contrôler ce genre de choses. Mais sinon, je n’ai aucun regret, on a fait ce qu’on avait à faire. L’épreuve n’a pas été facile pour nous, mais nous n’avons rien lâché du début à la fin. C’est ça aussi la cuisine : parfois des services ne se passent pas comme on voudrait, mais le but, c’est de ne jamais lâcher. On ne l’a pas fait, je suis fier de mon équipe et je suis fier de ce qu’on a fait, même si ça aurait pu être mieux.
“Je ne sais pas qui je suis et où je vais” : le savez vous davantage depuis votre passage dans l’émission ?
Oui, Top Chef m’a aidé sur ce point là. Je sais désormais que j’ai envie de m’amuser, que je peux le faire et c’est un très bon point pour moi.
Vous aviez le statut de favori. Que retenez vous du lien avec le public pendant la diffusion ?
C’est surprenant, on ne pensait pas avec ma compagne que ça allait aussi bien marcher pour moi. Si il doit y avoir une victoire, c’est le fait de sortir dans la rue et que personne ne soit désagréable, qu’il n’y ait que de la bienveillance et de la gentillesse.
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On vous voit comme quelqu’un qui aime travailler seul. Est ce le cas ?
J’ai travaillé quasiment quinze ans en équipe, donc je ne suis pas un amateur à ce niveau là. C’est sûr qu’aujourd’hui, j’aimerais avoir un peu plus de personnel. Ce n’était qu’une question d’argent, sinon j’aurais une brigade.
Est ce qu’on créé de vraies amitiés à Top Chef ?
Oui ! En ce qui me concerne, il y a ceux de la brigade violette, Mory, Justine, Gianmarco… mais aussi Mallory, Jean-Philippe, Martin, Gratien, Jordan… Je m’entends très bien avec dix personnes sur les quinze.
Avez-vous gardé contact avec Paul Pairet ?
Il prend des nouvelles et essaie de garder le contact. Ce qui est super cool, parce qu’il est quand même l’un des plus grands chefs au monde, et en plus un chef français moderne, peut-être même le numéro un dans le monde. J’adore notre relation, je l’adore lui et j’ai pris beaucoup de plaisir à regarder notre duo.
Allez-vous réouvrir Détour, votre restaurant ?
On ne va pas réouvrir tout de suite, c’est trop petit et trop compliqué. On va le réadapter en restaurant du midi sans y être, mais pour nous, on ne travaillera plus comme avant.
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Est ce que le confinement vous a fait évoluer sur votre vision du métier ou sur la manière dont vous avez envie de travailler ?
On adore nos clients, on a un lien particulier avec eux, ils deviennent parfois des amis. Forcément, cela nous manque aussi. Mais le confinement nous a permis de vraiment nous reposer. de ne rien faire, de réfléchir, de remettre les choses en ordre. J’ai forcément envie de faire des essais, de travailler tout ça, mais cela ne nous a pas trop fait de mal, niveau psychologique.
Pouvez-vous nous parler de vos projets ?
J’a un beau projet, toujours dans le domaine de la cuisine, mais je n’ai pas le droit d’en parler.
Pourra t-on vous revoir à la télévision un jour ?
Cela dépendra vraiment de ce que l’on me proposera. Je ne suis pas fermé, mais je préfèrerais un format professionnel, où je pourrais apprendre des choses et faire des trucs cools. La télévision, c’est un moyen de communication, on ne peut pas cracher dans la soupe. Cela parle au plus grand nombre. J’ai découvert un super milieu, j’ai beaucoup aimé les deux mois passés dans l’aventure, donc je ne ferme la porte à rien.
Interview par Marie-Caroline Cabut
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