Sandrine Bonnaire à fleur de peau dans « K Contraire »

  • « K Contraire » évoque les rapports d’une mère dépressive et de son fils, dealer et repris de justice.
  • Cette production du groupe La Rumeur permet à Sandrine Bonnaire et à Sandor Funtek de donner le meilleur d’eux-mêmes.
  • La réalisatrice Sarah Marx a appliqué sa méthode de travail sur des clips musicaux à ce premier long-métrage.

Quand le héros de K Contraire de
Sarah Marx sort de prison, il lui faut gérer sa réinsertion et prendre soin de sa mère atteinte de grave dépression.
Sandrine Bonnaire est bouleversante dans le rôle de cette femme hypersensible.

« On a décidé que la dépression de Gabrielle ne se verrait parfois pas, parce que c’est souvent honteux d’être dépressif », explique l’actrice sur Europe 1. Son personnage surprend constamment par ses sautes d’humeur qui font passer cette maman du rire aux larmes en clin d’œil.

Mère et fils dans la tourmente

Face à l’actrice toujours étonnante de justesse, on peut reconnaître Sandor Funtek, découvert dans Les Derniers Parisiens d’Ekoué et Hamé qui ont produit K Contraire sous le label de leur groupe
La Rumeur. Les têtes à têtes entre les deux acteurs, mère et fils fusionnels et antagonistes dans le film, sont impressionnants. « C’est à la fois une femme qui cache quand elle est en public et qui vrille quand elle est seule ou face à son fils », précise Sandrine Bonnaire.

Le « K » de « K contraire »

Ce dernier se lance dans un trafic de kétamine, drogue récréative qui peut être également utilisée comme antidépresseur. Les rapports entre les deux héros tournent à la fois autour de la maladie et de ce médicament puissant. Sarah Marx orchestre son film comme elle le faisait quand elle dirigeait des clips vidéo pour La Rumeur. « K contraire se rapproche du hip-hop à la fois par son flow et par l’énergie des personnages à l’écran. Ma méthode de travail permet à d’heureux accidents de survenir » confie-t-elle au site
Cineuropa. La qualité de sa direction d’acteur ne saurait être qualifiée d’accidentelle.

Source: Lire L’Article Complet