Ralph Fiennes étincelle dans la première mission des Kingsmen

  • « The King’s Man : Première mission » explique comment est née cette confrérie secrète.
  • Matthew Vaughn prend des libertés avec l’Histoire pour ce film plus sérieux que les précédents.
  • Ralph Fiennes y est entouré par une bande d’excellents acteurs.

La saga Kingsman change de ton et d’acteurs. The King’s man: première mission de
Matthew Vaughn repart en arrière pour expliquer comment est née cette confrérie d’agents très secrets au moment de la Première Guerre mondiale.
Ralph Fiennes,
Gemma Aterton,
Harris Dickinson et
Djimon Hounsou prennent les armes pour le troisième volet.

« Matthew Vaugh a un don pour mélanger les genres, explique Ralph Fiennes à 20 Minutes. Comme un artiste de cirque qui parvient à faire tourner toutes les assiettes à la fois, il mêle humour, relation père fils, action et drame historique dans un même film. » Ce préquel est moins farfelu que les précédents volets pour décrire les rapports d’un jeune homme qui rêve de prouver sa valeur au combat et son papa qui a juré à sa femme mourante qu’il protégerait leur enfant de toutes formes de guerre.

Les deux hommes doivent payer de leurs personnes pour leur roi et l’avenir d’Angleterre jetant les bases de la franchise Kingsman. Ils affrontent notamment un Raspoutine dansant interprété par le toujours délirant Rhys Ifans. « Le film prend des libertés avec l’Histoire, insiste Ralph Fiennes, mais il devient plus sérieux quand il plonge dans les combats de la Première Guerre mondiale car il est des sujets sur lesquels il est difficile de plaisanter. » The King’s Man : Première mission trouve un rythme qui lui est propre et parvient à surprendre en faisant preuve d’une certaine maturité voire d’une émotion réelle.

Les Kingsmen en devenir réunissent les qualités qu’on attend d’eux et qu’on retrouvera chez leurs successeurs que campaient Taaron Egerton et Colin Firth dans les autres opus. Classe, ingéniosité, savoir-vivre et courage sont leur marque de fabrique. « Ces vertus sont l’apanage de leur confrérie, insiste Ralph Fiennes, un peu comme un code de chevalerie ou le bushido des samouraïs. Ils correspondent à ce qu’on attend de gentlemen anglais. » Les deux hommes sont épaulés par des domestiques brillants – un homme noir et une femme – qui sortent de leur condition de subalternes, inévitable dans les années 1910, pour prêter main-forte aux héros.

Moins rigolo que les deux autres films, The King’s Man : Première mission ose se démarquer des attentes du public. Il s’agit d’un film d’espionnage guerrier aux affrontements spectaculaires et aux performances réjouissantes. Tom Hollander crée la surprise avec humour et talent dans un triple rôle épatant. Ne serait-ce que pour lui, ce divertissement de qualité vaut le déplacement.

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