« Pour percer, il faut de la nouveauté », dit Mary Milton de « The Voice »

  • La Cannoise Mary Milton a essuyé cinq années de refus avant de pouvoir intégrer le casting de « The Voice ».
  • Dans l’équipe d’Amel Bent, l’énergique chanteuse de 25 ans « va montrer une nouvelle facette de sa personnalité » ce samedi soir, lors des cross battles.

En audition à l’aveugle et aux battles, les prestations de Mary Milton ont décoiffé. L’énergique Cannoise s’est illustrée sur des titres résolument pop, signés Ariana Grande, Jessie J et Nicki Minaj pour le premier et Christina Aguilera pour le second.

En lice pour les cross battles ce samedi soir, la protégée d’Amel Bent « va montrer une nouvelle facette de sa personnalité ». Avec une ballade. Juste avant la diffusion de cette étape cruciale de l’aventure The Voice, la chanteuse de 25 ans, native d’Evreux, s’est confiée à 20 Minutes. Sur son parcours pour en arriver là, et ses aspirations, pour la suite.

Vous tentiez les castings de « The Voice » depuis longtemps. Et cette année, à force d’un travail acharné, ça a payé…

Oui, j’ai été prise après cinq années d’échec. Il y a cinq ans justement, j’ai atterri à la Diamond school [une école des arts de la scène à Cannes] où on me coache désormais trois fois par semaine. En parallèle, j’ai obtenu un Bac + 2 en commerce. Mes parents m’ont encouragé à avoir un bagage, ils m’ont toujours soutenue mais aussi prévenue que la musique, c’était très incertain et ils ont raison. Depuis l’été, je suis intermittente du spectacle et je fais des prestations, dans des hôtels notamment, avec mon chéri, qui chante et qui joue de la guitare.

Julien Thisse, votre compagnon, est un ancien candidat de l’émission. Quel conseil vous a-t-il donné ?

De rester moi-même à 100 % et de m’amuser. Moi, je suis là pour l’amour de la musique, pas du tout pour la compétition. D’autant plus je me suis très attachée aux autres talents. On a tourné entre décembre et février, au moment d’un pic de l’épidémie [de Covid-19]. On a été mis dans une bulle sanitaire à l’hôtel et on a créé des liens très forts. Les coachs nous ont dit qu’on était dans une édition très spéciale cette année. Et c’est aussi pour ça qu’on me voit beaucoup pleurer. Je suis hypersensible, mais là, en plus, je perds des amis. Pendant les battles, j’étais face à Ambriel qui est dans la même école que moi. Ce n’était vraiment pas le meilleur moment. Je les porte avec moi.

Ce samedi soir, pour les cross battles, à quoi doit-on s’attendre ?

Je change complètement de registre. On va voir une autre facette de moi, de ma personnalité, avec une ballade. Je vais tomber face à l’équipe de Vianney. Ça va être très riche en émotion, avec encore beaucoup de larmes. D’habitude, j’aime ce qui bouge beaucoup, ce qui est dans l’énergie. Mais, je suis heureuse que le public puisse aussi voir ce que je peux proposer d’autres.

Votre credo, c’est avant tout la pop ? Avec quelles inspirations ?

Oui. Mais j’ai vraiment grandi avec la soul, le jazz, Aretha Franklin, Nina Simone, Frank Sinatra, et les grosses voix américaines. Aujourd’hui, pour les compostions, je m’inspire beaucoup d’Ariana Grande, Jessie J et Doja Cat notamment.

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Justement, vous êtes en train de travailler sur vos premiers titres…

Je suis en préparation de mon premier single, qui devrait sortir très prochainement à la suite de l’émission, avec Universal. Il s’appellera Confy et le clip a déjà été tourné. Je suis également en train de travailler sur un EP.

Pour faire carrière dans la musique, participer à une émission comme « The Voice », est-ce un passage obligé selon vous ?

Ça donne une énorme visibilité, un vrai coup de pouce. C’est un tremplin. Mais ça ne fait pas tout. Dans tous les cas, je suis bien consciente qu’il faut travailler sans s’arrêter pour pouvoir sortir ses projets. C’est vrai que c’est moins facile qu’avant, il faut apporter un nouveau concept, quelque chose qu’on ne voit pas forcément, pour percer. Il faut être présent sur les réseaux sociaux, se créer une communauté. J’essaye, petit à petit. Mais j’ai vraiment conscience de la notion de travail après avoir passé 5 années à galérer. Aujourd’hui j’arrive à vivre de la musique grâce aux prestations que je fais, mais j’aimerais évidemment pouvoir toucher plus de monde.

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