Oubliez France-Suisse, ce lundi, le vrai suspense sera « The Cry » sur M6

  • M6 diffuse ce lundi, de 21h05 à 1h50, les quatre épisodes de The Cry.
  • Dans cette mini-série diffusée en 2018 de l’autre côté de la Manche, un couple est confronté à la disparition de son bébé de 3 mois.
  • Chaque épisode mêle habilement le drame au thriller. A peine la direction prise par l’histoire semble-t-elle claire que les attentes sont balayées pour imposer de nouveaux enjeux et de nouvelles perspectives.

Ce lundi soir, sur TF1, la France affronte la Suisse en huitièmes de finale de l’Euro. Si les Bleus n’ont pas jusque là fait un parcours étincelant dans la compétition et ont une fâcheuse tendance à la fébrilité lorsqu’ils abordent une rencontre en position de favoris, risquons nous à affirmer que la plus grosse promesse de suspense ne sera pas sur le terrain de foot mais plutôt du côté de
M6. La sixième chaîne propose la contre-programmation la plus alléchante de la soirée en diffusant l’intégralité de la mini-série britannico-australienne The Cry – par ailleurs disponible
sur Salto.

Il est dommage que les quatre épisodes soient bazardés de cette manière – la conclusion sera révélée aux alentours de 1h50 du matin (!) – d’autant plus que cela fait quatre ans que cette fiction, lancée sur la BBC en 2018, est attendue sur une chaîne française en clair. Ceci dit, The Cry se prête parfaitement au visionnage en rafale (au binge-watching) tellement elle réserve de rebondissements.

Le scénario balaye les attentes

La mini-série met en scène un couple, Joanna et Alistair, quittant l’Ecosse pour l’Australie afin de régler une affaire familiale. Les deux amoureux partent avec Noah, leur bébé de 3 mois. Peu après leur arrivée dans l’hémisphère sud, ils laissent l’enfant dormir dans la voiture le temps de faire une rapide course à l’épicerie. A leur retour, le nourrisson a disparu.

Voici, dans les grandes lignes, le point de départ de l’intrigue qui entortille le drame et le thriller avec une redoutable efficacité. A peine la direction prise par l’histoire semble-t-elle claire que les attentes sont balayées pour imposer de nouveaux enjeux, de nouvelles pistes et de nouvelles perspectives. Contrairement à bien d’autres tentatives du genre accumulant les retournements de situation au détriment de la plausibilité de l’histoire, le scénario de Jacquelin Perske ne fait aucune entorse à sa crédibilité.

Porté par une Jenna Coleman bien plus convaincante en mère désemparée qu’en Québécoise dans Le Serpent, The Cry a de quoi vous offrir autant de montées d’adrénaline qu’une possible victoire tricolore face à la Suisse et vous laisser bien plus coi qu’une éventuelle défaite française.

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