Miss France 2020 : une organisatrice quitte le comité suite à la polémique grossophobe
La polémique sur la grossophobie au sein du concours Miss France ne désemplit pas. Après l’éviction d’Amandine Billoux, une organisatrice régionale a décidé de se désolidariser du comité Miss France.
Depuis le début du mois d’octobre, le concours Miss France est dans la tourmente. Et pour cause, le célèbre concours de beauté a été accusé de grossophobie, suite à l’éviction d’Amandine Billoux, candidate de 24 ans à Miss Auvergne. Selon elle, le jury ne l’aurait pas sélectionnée à cause de son poids. Invitée sur le plateau de Touche pas à mon poste le 22 octobre dernier, la jolie brune avait assuré qu’on lui avait "clairement dit" au téléphone : "Tu as une très jolie tête, mais le corps ne passe pas".
Malgré la réaction de Sylvie Tellier qui avait essayé de calmer les choses et de mettre un terme à la polémique, la polémique ne désemplit pas. Mardi 29 octobre, Laïla Malhomme, organisatrice de l’élection de Miss Volcans d’Auvergne, s’est confiée dans les colonnes de La Montagne, et a annoncé qu’elle quittait le comité Miss France.
Comme elle l’explique au quotidien, Laïla Malhomme n’a pas apprécié la"méthode" : "J’aurais compris, et elle aussi je pense, si dès le départ, cela avait été dit officiellement. Mais il y a des critères officieux qui sont donnés aux délégués de région. J’en suis certaine. La taille est un critère officiel. De même que l’obligation de ne pas avoir de tatouage visible. Mais en aucun cas le tour de taille n’est un critère officiel".
"Cela ne rentre pas dans mes critères moraux"
Son départ, Laïla Malhomme l’assume totalement : "Cela ne rentre pas dans mes critères moraux. Je ne fais pas espérer les jeunes filles pour qu’on leur dise non à la porte de l’élection régionale". Et de poursuivre : "D’un côté on a une Miss France 2019, Vaimalama Chaves, qui combat la grossophobie parce qu’elle en a souffert, et de l’autre, on ne laisse pas participer une fille élue par le public qui s’accepte et qui fait une taille 42". Laïla Malhomme ne compte pas pour autant s’en arrêter là, et envisage de créer sa propre élection locale, "sans le comité Miss France et ses critères officieux".
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