Michel Cymes : "Les gens craignent de prendre les transports…"
Dans cette nouvelle émission spéciale, le médecin et animateur, entouré d’experts, fera le point sur la pandémie et répondra à toutes vos interrogations. Explications.
Pour la deuxième fois, vous animez une soirée entièrement consacrée au coronavirus. Comment va-t-elle se Dérouler ?
Michel Cymes : En direct et en plateau. Comme lors de la première émission, diffusée le 3 mars, nous allons tenter de répondre à toutes les questions des téléspectateurs. Nous essaierons de comprendre, notamment, pourquoi deux personnes qui contractent le virus ne développent pas la même maladie. En somme, pour quelles raisons nous ne sommes pas égaux face au Covid-19, et qu’est-ce qui fait que le système immunitaire réagit différemment d’une personne à l’autre. Avec nos invités, nous essaierons de savoir aussi si l’on peut faire quelque chose pour booster notre système immunitaire, afin de se protéger le plus possible du virus. Nous parlerons du port du masque, des tests, de l’attitude à adopter dans les transports en commun, du retour des enfants à l’école…
Qui seront vos invités ?
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, nous a promis d’être présent. Nous attendons les réponses d’autres personnalités, des experts de la recherche et de la santé. Bien sûr, en plateau, nous respecterons les gestes barrières et les règles de distanciation.
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Comment les téléspectateurs vont-ils pouvoir poser leurs questions aux experts ?
Un numéro de téléphone s’affichera à l’écran pendant toute la durée de l’émission. Il devrait également être communiqué quelques jours avant la diffusion.
Savez-vous ce qui interpelle les Français sur le déconfinement ?
Les questions les plus fréquentes sont « Est-ce que je risque de contracter le virus ? » et « Est-ce que, en l’attrapant je peux développer une forme grave ? » Les gens craignent de prendre les transports, de se retrouver dans les open-spaces, de se croiser dans l’ascenseur… Et toutes ces questions pratiques, je pense que l’on va se les poser plusieurs fois par jour, de la sortie de chez nous jusqu’à notre retour…
Après être resté confiné 56 jours, est-on plus vulnérable au rhume et à d’autres maladies ?
Non. Au printemps, nous avons moins de contact avec les virus du rhume ou de la grippe. Surtout aujourd’hui, avec le beau temps. Et ce n’est pas en deux mois que votre système immunitaire va s’affaiblir. D’autant plus que vous n’avez pas vécu dans un milieu stérile pendant ce temps-là.
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Les Français s’interrogent beaucoup sur leurs vacances d’été. Faut-il rester en France ? Et, vu que certaines plages seront encore fermées en juillet, doit-on privilégier la montagne et la campagne ?
Il faut de préférence rester en France, et privilégier les endroits où l’on ne risque pas de se retrouver à 200 000 sur une plage, avec des voisins qui touchent votre serviette. Moins il y aura de promiscuité, moins il y aura de risque. C’est logique.
Vous avez été réquisitionné pour prêter main-forte à l’hôpital. Apportez-vous toujours votre aide, aujourd’hui ?
Non. J’ai répondu à un appel à volontaires. Le chef du service de réanimation de l’hôpital Pompidou, dans lequel je travaille, à Paris, a envoyé un mail aux médecins qui n’étaient pas réanimateurs, en sollicitant de l’assistance. J’ai répondu immédiatement et j’ai aidé jusqu’au 21 avril, date à laquelle la situation est devenue plus calme.
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Interview Caty Dewanckèle
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