Meurtres à l’abbaye de Rouen (France 3) Frédéric Diefenthal et Isabel Otero : "Notre duo contrarié fait des étincelles"

ARCHIVE. France 3 rediffuse ce soir Meurtres à l’abbaye de Rouen. Frédéric Diefenthal et Isabel Otero incarnent un flic et une reporter à la poursuite d’un serial killer sur les sites historiques de Rouen. Nous vous proposons de relire l’interview croisée que les deux acteurs nous ont accordée à l’époque.

Didier Mège, un policier de retour dans sa ville natale, Éva Chêne, une journaliste au caractère bien trempé…  Que retenez-vous de vos personnages ?

Frédéric Diefenthal : Pour Didier Mège, il s’agit d’un retour chargé en émotion puisqu’il retrouve son père malade et son ex-femme, qu’il n’a pas vus depuis six ans. Il doit, en plus, diriger une équipe qu’il ne connaît pas et n’a pas vraiment envie de connaître ! Et puis, il va surtout être confronté, au cours de l’enquête, aux fantômes de son passé familial… Ce que j’aime, chez ce personnage, c’est son humour caustique et son côté fonceur. Un peu comme moi, d’ailleurs !

Isabel Otero : J’aime beaucoup Éva Chêne, elle me fait penser à la journaliste Seccotine dans la BD Spirou ! Elle fouine pour dénicher le scoop, c’est pour cela qu’elle côtoie la police et ne lâche pas les enquêteurs d’une semelle. C’est une baroudeuse qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Elle a une âme de détective. Je partage avec elle cette forte curiosité et son côté cash et rentre-dedans, mais toujours avec humour. J’ai beaucoup évolué depuis Diane, femme flic, je suis plus ouverte et bienveillante. C’est cette partie de moi que je veux montrer désormais, et j’espère que ça transparaît dans le rôle d’Éva.

Vous vous connaissiez avant ce tournage ?

F.D. : Nous n’avions fait que nous croiser par le passé, et j’étais très heureux de pouvoir jouer avec Isabel. C’est une excellente comédienne. Notre duo contrarié fait des étincelles grâce aux très bons dialogues. Nous nous sommes vraiment amusés à nous lancer des vacheries devant la caméra !

I.O. : On se connaissait sans se connaître. J’aime beaucoup nos scènes en commun, on se renvoie la balle avec un grand plaisir, sans rendre nos personnages agressifs, mais avec beaucoup de malice et de complicité. Une belle rencontre. Rouen et son histoire ont une grande importance dans le téléfilm.

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Aviez-vous déjà visité la ville ? Qu’avez-vous appris ?

F.D. : J’ai découvert la « Ville aux cent clochers », comme disait Victor Hugo, grâce au téléfilm. Le tournage dans l’abbatiale Saint-Ouen était fantastique (église de l’abbaye du VIIIe  siècle, dédiée aux expositions et aux concerts, ndlr). Il y a des scènes au sommet à couper le souffle. Heureusement que, contrairement à mon personnage, je n’avais pas le vertige ! Cette collection de polars est une très bonne idée de France 3, cela permet aux téléspectateurs – et aussi aux acteurs – de découvrir une ville et son histoire.

I.O. : Sans rien dévoiler de l’intrigue, j’ai appris comment la Résistance s’organisait, sous l’Occupation, pour communiquer en s’appuyant sur tous les corps de métier. Et, notamment, les verriers de Rouen, qui sont au cœur de cette histoire. Quelle leçon !

Meurtres à l’abbaye de Rouen est diffusé mercredi 1er janvier à 22h35 sur France 3.

Interview Sébastien Mauge

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