Maïtena Biraben : "La dernière année à Canal+ a été violente"

Après son éviction du Grand Journal de Canal+ en juillet 2016, Maïtena Biraben revient à la télé sur LCP, avec Les Grands Entretiens, le dimanche 26 janvier à 23h, avec des interviews de personnalités qui s’engagent.

Télé Star : Lumière feutrée, décor, vêtements noirs… Votre série de Grands Entretiens, sur LCP, joue la carte de l’intimité. Pourquoi ?

Maïtena Biraben : On ne voulait pas d’artifices. J’ai proposé ce concept à la chaîne. Au départ, je voulais interroger des politiques, puis on a élargi.

Vous commencez par Riss, dessinateur rescapé de l’attentat de Charlie Hebdo. Qui lui succédera ?

Brigitte Lahaie, Caroline Fourest, Pierre-René Lemas et Alain Duhamel. Ensuite, Guy Lagache et Patrick Cohen auront leurs entretiens.

La télé vous manquait-elle ?

Je comprends que cette émission marque pour beaucoup le retour de Maïtena Biraben. Mais pour moi, ce n’est tellement pas ça… L’antenne ne me manquait pas du tout. J’ai ma boîte de production avec Alexandra Crucq (Mesdames Productions, depuis août 2019, ndlr). J’aime toujours autant la télé mais j’ai décidé de « la fabriquer » plutôt que de passer à l’antenne. Je fais de la télévision mais je ne vis pas cela comme un retour.

La violence de votre éviction de Canal+ (en septembre 2018, le Conseil des prud’hommes de Boulogne-Billancourt a estimé que le licenciement pour faute grave était dénué de cause réelle et sérieuse, ndlr) y est-elle pour quelque chose ?

La dernière année à Canal+ a été violente, la sortie aussi… Je suis allée aux prud’hommes, il y a un appel, d’ailleurs. Mais ça n’a rien cassé ni abîmé. Ça a existé, c’est tout. Je suis passée à autre chose. Même ce à quoi j’étais viscéralement attachée, comme l’équipe sur le plateau, j’y pense avec le sourire et sans nostalgie.

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