Les Mystères des majorettes (France 3) Isabelle Vitari : "J’ai toujours aimé les majorettes"

Elle incarne ici une capitaine de gendarmerie qui, avec l’aide d’un criminologue interprété par Alexandre Varga, enquête dans le milieu des majorettes. Rencontre

Vous qui affichez des convictions plutôt féministes, que pensez-vous des majorettes, le thème de cette fiction ? 

Isabelle Vitari : J’ai toujours aimé les majorettes. Déjà, pour l’activité physique, très loin de l’image un peu désuète du lancer de bâton. En plus, elles travaillent très sérieusement leurs chorégraphies. Moi qui ai fait de la danse classique, j’ai trouvé ça dingue ! D’ailleurs, elles sont belles à voir, assumant totalement leur corps, parfois leurs formes. Pour moi, c’est une jolie preuve de féminisme. 

Claire, votre personnage, n’est pas du genre à faire des ronds de jambe. Pourquoi est-elle autant sur la défensive ? 

Je pense qu’au départ, elle a un caractère un peu spécial. Plutôt asocial. Tout le contraire de moi. Ce qui est génial à jouer ! Et, à la mort de sa maman, elle a appris des choses bouleversantes sur sa famille… 

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Assez fâchée avec la psychologie, elle est confrontée à un criminologue, fin psychologue, lui, ce qui n’arrange pas les choses… 

Absolument. Et je trouve qu’Alexandre Varga, dans le rôle de David, a amené de la joie et un peu de rondeur avec son humour tout en finesse. Les deux personnages se complètent très bien. Le feu et la glace, c’est pour ça qu’on fait des étincelles.

Il y a trois ans, vous vous retrouviez enfermée dans un sarcophage pour le téléfilm Meurtres à Aix-en-Provence, sans avoir ressenti le moindre signe de claustrophobie, comme vous nous le confiiez à l’époque… Pas plus angoissée durant le récent confinement ? 

Franchement, avec ma petite famille, on a eu la chance d’être confinés dans une maison à la campagne. Avec des lâchers de petits garçons dans le jardin. Ce qui nous a bien aidés à surmonter ça… J’ai vraiment une pensée pour tous ceux qui ont dû vivre l’enfer, à l’étroit dans un appartement en ville. 

Vous en avez profité pour poster sur les réseaux sociaux des vidéos un brin déjantées. Parfois, même, avec votre fille, qui a 15 ans, et vos deux garçons, de 6 et 2 ans. Croient-ils leur maman complètement dingue ? 

S’ils avaient un petit doute, c’est fichu ! D’autant que je passe un peu pour une mère indigne à certains moments, laissant le petit dernier tout seul en lui disant que maman va prendre l’apéro avec des copains ! J’adore cet humour, moi qui suis en fait une mère poule assez stricte sur l’éducation. Ça ne rigole pas, avec moi ! (Rires) Pour les vidéos, ma fille m’a beaucoup aidée. Elle a tout de suite capté le rythme à mettre dans ces séquences. L’humour, ça demande beaucoup de précision. 

Ce temps suspendu vous a-t-il donné envie de faire autre chose ? 

De la batterie ! Petite, mes parents m’ont forcée à faire de la guitare classique. Ce que je détestais… J’ai commencé mes cours de batterie il y a un an. J’espère trouver plus de temps pour en faire. On a monté un petit groupe avec mes meilleurs amis, mon mec s’est mis à la guitare. C’est inaudible, mais on est très heureux ! 

Les Mystères des majorettes : samedi 30 mai à 21h05 sur France 3

Interview Frédéric Lohézic 

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