Le Mort de la plage (France 3) Michel Jonasz : "Les histoires de famille, j’adore ça !"

ARCHIVE. France 3 rediffuse ce soir la fiction inédite « Le mort de la plage » qui accueille dans son casting Michel Jonasz. Nous avions rencontré le chanteur-acteur lors de la première diffusion du téléfilm en 2018.

Vous vous faites trop rare à la télévision, quel plaisir de vous retrouver !

Michel Jonasz : Autant je maîtrise mon domaine musical, autant je suis tributaire des propositions de scénarios. Pour cela, il faut que l’on pense à moi et que l’on m’appelle.

Pouvez-vous nous présenter Robert Gentil ?

Cet historien est le père d’Éloïse Gentil, capitaine de la section de recherches de Caen, le personnage principal joué par Claire Borotra. Après la séparation d’avec sa femme, Robert a eu un rapport plutôt conflictuel avec leur fille. Mais, alors qu’Éloïse enquête sur la mort d’un vétéran de la Seconde Guerre mondiale, elle fait appel à ses connaissances historiques, car elle a besoin d’avoir des renseignements sur cette période. Tous deux se retrouvent donc à cette occasion.

Est-ce le choix du sujet qui vous a amené à accepter ce rôle ?

J’ai bien aimé ce personnage. Je le visualisais et je me disais qu’il avait une bienveillance, une douceur… Et puis, les histoires de famille, les rapports père-fille, moi, j’adore ça et je m’y retrouve. Je connaissais également le réalisateur, Claude-Michel Rome, et j’avais bien aimé travailler avec lui sur la série Les Virtuoses, en 2010. C’est un critère important.

Vous êtes fan d’Histoire ?

Non, et je vous avoue que j’ai des lacunes en Histoire et en géographie. À l’école, j’étais nul. Enfin… je pense que les profs n’ont pas réussi à m’y intéresser. Je le regrette, et ça me manque.

Vous êtes-vous jeté dans les livres d’Histoire pour vous préparer ?

Même pas ! Je n’ai travaillé que sur les rapports avec ma fille et l’attitude que je devais adopter vis-à-vis d’elle.

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Au cinéma, vous alternez comédies et drames. Dans quel registre préférez-vous apparaître ?

Je n’ai aucune préférence. Là où j’ai une petite frustration, peut-être, c’est de ne pas avoir assez joué de choses burlesques, de personnages dingues. Disons que ça, ça me manque. Mais moi, mon rêve, c’est d’être un soir sur scène en formule piano-voix, un autre soir à chanter avec un quartet, un autre à jouer la comédie dans une pièce de théâtre, et puis d’être un autre jour sur le tournage d’un film. Ce serait ça, l’idéal, pour moi, parce que j’aime tourner.

Vous avez été dirigé quatre fois par Lucien Jean-Baptiste (qui joue aussi dans la série Munch). Est-ce parce que vous êtes à l’aise dans son cinéma ou par amitié ?

L’histoire de Lucien Jean-Baptiste est très drôle. Je l’ai rencontré en 1992, au Zénith de Paris, bien avant qu’il ne devienne réalisateur. À l’époque, il avait un petit boulot, il vendait des gadgets pendant l’entracte. Mais je savais qu’il rêvait de tourner et de réaliser. Un jour, il m’appelle pour me dire qu’il monte son premier film. C’était La Première Étoile, en 2008, et il avait pensé à moi. Par la suite, on a fait Dieumerci !, Il a déjà tes yeux et La Deuxième Étoile. Et une amitié est née entre nous.

En décembre, vous serez à l’affiche du film Au bout des doigts, de Ludovic Bernard. Un mot sur votre personnage ?

C’est un petit rôle, celui d’un professeur qui va initier un môme, joué par Jules Benchetrit, au piano.

Et à quand un nouvel album ?

Bientôt. Nous allons l’enregistrer au début de l’année prochaine pour qu’il puisse sortir avant l’été. 

Le Mort de la plage, est diffusé samedi 20 juin à 21.03 sur France 3.

Interview Caty Dewanckèle

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