Koh-Lanta : Alexandra : "J’ai fait une bradycardie, mon corps m’a lâché"
Après avoir réussi à se hisser parmi les 5 finalistes de cette édition, la redoutable épreuve d’orientation a eu raison d’Alexandra. Fière de son parcours sur l’île des héros, l’aventurière revient sur son expérience…
Quelle étaient vos motivations, en participant à Koh-Lanta ?
Alexandra : Je voulais prouver que je n’étais pas qu’une maman, mais aussi une femme combative, et rendre fiers mes trois garçons… Par ailleurs, j’ai été atteinte, il y a quelque temps d’un cancer de la thyroïde, une maladie qui affecte plus souvent les femmes. Depuis ma guérison je vis ma vie 100% et je voulais faire passer un message d’espoir aux femmes dans la même situation. Leur dire qu’il ne faut jamais baisser les bras et que malgré tout, on peut vivre ses rêves.
Heureuse d’avoir pu partager cette édition avec des héros ?
Pour être honnête, même si c’est galvanisant de se challenger contre les meilleurs, j’aurais préféré une édition normale, avec uniquement des anonymes. Qu’est-ce qu’on peut faire contre un héros tel que Claude qui gagne toutes les épreuves… c’est un Terminator ! (rires)
Imaginiez-vous arriver aussi loin dans le jeu ?
Pas du tout ! Je suis d’autant plus fière d’avoir été aussi loin face à des héros. Je visais principalement la réunification, le reste n’était que du bonus.
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A la réunification vous vous révélez être une redoutable adversaire, notamment lors de l’épreuve du paresseux où vous tenez 2h10… Vous êtes-vous étonnée ?
Complètement ! Je me suis surpassée. C’est une vraie satisfaction d’avoir pu montrer qui j’étais lors des épreuves individuelles. J’en ai d’ailleurs étonné plus d’un, qui ne soupçonnait pas ma ténacité.
En effet, lors du dernier conseil, vos propres alliées (Moussa et Inès) tentent de vous éliminer. Comment avez-vous réagi à cela ?
J’ai été très surprise de leurs choix, mais je ne leur en veux pas. On s’était toujours promis d’avancer ensemble jusqu’à ce que l’on soit contraint de s’éliminer entre nous. Ils avaient peur de moi, car ils savaient que j’étais forte en équilibre. Ils ont voulu se donner plus de chance sur les poteaux, c’est légitime.
C’est finalement Claude qui vous sauve de l’élimination en votant deux fois contre Régis.
Je n’ai rien contre Claude, c’est un super aventurier. Son choix m’a étonné, mais il n’a pas vraiment voté pour me sauver, il a seulement voté « contre » Régis, par vengeance.
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Comment avez-vous abordé l’épreuve d’orientation ?
J’avoue que je n’ai pas du tout le sens de l’orientation donc je n’étais pas très sereine.
Vous aviez pourtant confié vous êtres un peu entraînée à l’utilisation d’une boussole…
Entre s’exercer dans une petite forêt à côté de chez moi, et se retrouver dans une jungle immense, dans des conditions stressantes, cela n’a rien à voir…
Claude vous a beaucoup aidé sur le parcours d’orientation. Avez-vous pris cela comme un geste de fair-play ou une stratégie pour vous éloigner de son site de recherche ?
Claude ne voulait clairement pas que l’on vienne l’embêter sur son terrain, c’est légitime. Il n’a pas cessé de nous engueuler lorsque l’on s’approchait trop près de son territoire avec Moussa. Peut-être suis-je mauvaise langue et qu’il voulait réellement nous donner un coup de pouce ? Mais je ne vois pas trop l’intérêt. L’orientation, c’est chacun pour soi.
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Malheureusement, vous faite un malaise en pleine épreuve. Que s’est-il passé ?
Il faisait extrêmement chaud, l’épreuve a duré près de cinq heures et on était tous à bout de nerf sans compter toutes les privations : le manque de nourriture et de sommeil… Le mental était là mais mon corps m’a lâché et j’ai fait une bradycardie (un trouble du rythme cardiaque, qui décrit un rythme cardiaque anormalement faible ndlr).
Sentiez-vous des signes de faiblesse avant de débuter cette épreuve ?
J’avais mal à la tête depuis un bout de temps mais je n’ai rien dis, par peur d’être éliminée sur décision médicale.
Que ressentez-vous lorsque que le médecin vous déclare inapte à poursuivre l’orientation ?
Arriver à ce stade du jeu et sortir comme ça, cela a été très dur à encaisser. Mais ma santé était en jeu, il ne fallait prendre aucun risque. On m’a donné des médicaments et j’ai été transporté à l’hôpital.
Avez-vous tout de même pu rejoindre, par la suite, la résidence du jury final ?
Ça, c’est à découvrir dans le prochain épisode…
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Que répondez-vous aux haters sur les réseaux sociaux, qui disent que vous ne méritez pas votre place ?
Au début, ces critiques m’ont vraiment agacé. C’est tellement facile de juger depuis son canapé, le ventre plein. Ces gens-là ne se rendent pas compte de la difficulté de tenir, ne serait-ce que trois jours sans manger. Si nous sommes arrivés à l’orientation, ce n’est pas par hasard. Chaque finaliste mérite sa place, car même sans avoir gagné d’épreuves individuelles, on s’est tous battu comme des lions. J’ai envie de dire aux haters : « Allez-y et on en reparlera après ! ».
Les attaques se sont-elles calmées ?
Pour être honnête, j’ai pris du recul car je ne voulais pas cela gâche mon aventure. Je regarde moins tout ce qui se raconte sur les réseaux sociaux. Dans la rue les gens qui me reconnaissent m’abordent toujours avec beaucoup de bienveillance.
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Vos garçons sont-ils fiers de leur maman ?
Très ! Ils savaient que j’avais été jusqu’à la réunification, car je suis rentrée sur le tard en France. Mais, ils découvrent le reste de mon parcours tous les vendredis soir. Cette fierté que je vois dans leurs yeux, c’est ma plus belle récompense.
Vous avez noué une belle amitié avec Naoil et Inès. Si vous aviez gagné sur les poteaux face à elles, laquelle des deux auriez-vous choisi d’affronter face au jury final ?
C’est marrant, je m’étais posé la question avant mon départ. A savoir si je me retrouvais dans ce cas de figure, face à deux amis et j’avais opté pour celui qui tomberait en deuxième. Donc au mérite.
Quelle serait pour vous, l’affiche idéale ?
Une finale féminine : Inès et Naoil
Sarah Ibri
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