Julie Gayet, moins « autoritaire » que fantastique à Gérardmer

  • Julie Gayet apprécie vraiment le cinéma de genre.
  • Coproductrice de « Titane » de Julia Ducournau, elle est fan du cinéma d’Edgar Wright et de « The Host » de Bong Joon-ho.
  • Elle se veut une présidente à l’écoute de son jury.

« Quel bonheur et quel honneur de succéder à Asia Argento comme présidente du
Festival de Gérardmer ! » déclare
Julie Gayet à 20 Minutes. Comédienne et productrice, elle est la deuxième femme de l’histoire du festival à le présider.

« Je ne suis pas une présidente autoritaire, précise la comédienne qu’on retrouvera le 23 février dans Zaï Zaï Zaï ZaÏ de François Desagnat. Je suis pour un travail collectif avec mes jurés. » Parmi lesquels on reconnaît notamment Alexandre Aja, Grégory Montel, Suliame Brahim (La Nuée), Valérie Donzelli et
Bertrand Mandico.

Amatrice de cinéma de genre

Le fantastique, puisque c’est de ce genre qu’il s’agit à Gérardmer, Julie Gayet connaît ça très bien ! Comme spectatrice, elle adore le cinéma de genre et comme productrice, elle a participé à Grave de Julia Ducournau. « Pour l’aider à trouver un financement, j’ai joué la carte du fait qu’une femme qui fait du cinéma de genre se doit d’être aidée, raconte-t-elle ! Et j’ai obtenu le double de ce que j’espérais. C’était peut-être un argument un peu déloyal mais cela valait la peine pour pouvoir faire entendre la voix de Julia ! » Julie Gayet était évidemment ravie de voir la cinéaste décrocher la Palme d’or à Cannes pour Titane. « Julia est une grande cinéaste, martèle-t-elle. Être productrice, c’est ça pour moi ; contribuer à la révélation d’un talent singulier. »

Dans les salles obscures du festival, Julie Gayet attend surtout d’être surprise. « Je peux avoir peur au cinéma mais ce que je préfère, c’est le mélange des genres. J’adore les films d’Edgar Wright comme Shaun of the Dead qui fait rire et frissonner avec une histoire de zombies. » Elle devrait rencontrer le réalisateur britannique à Gérardmer car il présente une master class ce samedi. La Présidente a aussi eu un gros de cœur pour The Host de Bong Joon-ho, le premier film qui lui vient à l’esprit quand on la questionne sur ses goûts en fantastique. « Ce film de monstre qui parle avec autant d’acuité de la société coréenne m’a impressionnée », avoue-t-elle.

Il faut attendre dimanche pour savoir ce que Julie Gayet et son jury vont distinguer mais on sent que les délibérations vont être aussi passionnantes que passionnées tant la présidente vibre d’enthousiasme quand elle parle de cinéma. En attendant, Julie Gayet accepte selfies et demande d’autographes avec une exquises gentillesse avant de retourner dans les salles obscures avec ses jurés.

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