Jean-Pierre Pernaut très critiqué : pourquoi il n’y prête plus attention

Depuis plus de trente ans, Jean-Pierre Pernaut est à la tête du JT de 13h sur TF1. Dans un entretien accordé à Télé 7 Jours, en kiosque ce lundi 23 mars, le présentateur a révélé pourquoi il ne prêtait plus attention aux critiques.

À la tête du JT de 13h de TF1 depuis 32 ans, Jean-Pierre Pernaut a su se différencier des autres présentateurs de journaux. Et pour cause, il a choisi de s’intéresser aux différentes régions de France et de ne pas se focaliser uniquement sur la capitale. Un pari gagnant pour le présentateur qui bat des records d’audience et qui rassemble de plus en plus de téléspectateurs chaque jour à 13h, une case horaire qu’il ne changerait pour rien au monde… En effet, présenter le 20h ne l’intéresse absolument pas, comme il l’a rappelé à Télé 7 Jours : "Mon rêve, c’est le 13h. Ça me correspond bien. J’aime les régions, raconter la vie des gens."

Si certains lui reprochent de privilégier l’info du "coin de la rue", Jean-Pierre Pernaut ne changerait pour rien au monde sa ligne éditoriale. Dans un entretien accordé au dernier numéro de Télé 7 Jours, le présentateur du JT de 13h a expliqué : "Au début, s’intéresser aux régions était considéré comme ringard. Que des humoristes s’amusent avec moi, ça fait partie du métier. Les moqueries venaient surtout d’éditorialistes parisiens qui n’avaient pas compris que l’actualité n’était pas que dans la capitale. Aujourd’hui, tous les JT s’y sont mis." Le présentateur a également expliqué ce qu’était la "touche Pernaut" : "Notre 13h est différent. Il donne une information de proximité et nous avons des opérations en région avec SOS Villages (…) Nous essayons de servir à quelque chose et d’être proches des gens."

Les plus grandes fiertés de Jean-Pierre Pernaut

Plus jeune rédacteur en chef de France lorsqu’il avait 25 ans, Jean-Pierre Pernaut a énormément travaillé afin de mériter sa place. Aujourd’hui, il révèle qu’elle a été sa première fierté au cours de sa carrière : "La création en 1998 des bureaux de correspondants que j’ai mis en place avec les grands titres de la presse quotidienne régionale. On m’a traité de fou ! Ce réseau fait appel à 150 journalistes. À Paris, nous avons le sentiment qu’une information est importante, mais vue de Brest, de Strasbourg ou de Marseille, comment est-elle perçue ? J’arrive à le savoir grâce à ces reporters déployés dans toute la France." Plus récemment, le présentateur du 13h était fier d’avoir vu venir la crise des gilets jaunes !

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