Interview – Renaud Vlies ("N’oubliez pas les paroles") : “Je n'ai pas le droit de faire le difficile !”
Avec 55 victoires et 391 000 euros de gains, l’instituteur belge de 39 ans, grand vainqueur de la dernière édition, gardera-t-il son titre pour sa cinquième participation aux “Masters” ?
France Dimanche : Vous souvenez-vous de votre toute première participation à cette émission ?
Renaud Vlies : Ça remonte à environ cinq ans. Je me souviens avoir chanté Yaka Dansé, le tube du groupe Raft. Ça a été le début d’une des plus belles aventures de ma vie. Et je le dois à Pauline, mon épouse. À l’époque, nous aimions regarder ce programme. Puis, en voyant que je chantais les chansons devant la télévision en même temps que les candidats, et que je répondais à beaucoup de questions, elle a insisté pour que je m’y inscrive. Je ne peux que l’en remercier aujourd’hui ! J’y suis allé pour le plaisir, mais avec aussi l’espoir de gagner un peu de sous pour financer notre mariage…
Vous êtes-vous remis de votre première élimination due à l’oubli d’un tout petit mot ?
J’ai perdu à cause d’un simple « mais », oublié dans la chanson Cassé, de Nolwenn Leroy. C’était dur, mais je respecte la règle du jeu. Et puis j’ai eu l’honneur de pouvoir revenir chaque année par la suite, et même de gagner les derniers Masters. Alors je n’ai pas de quoi me plaindre ! Il y a tellement de gens qui aimeraient être à ma place, je n’ai donc vraiment pas le droit de faire le difficile !
Comment travaillez-vous vos chansons ?
C’est un travail quotidien. Tout au long de l’année, je fais beaucoup d’écoute passive. Déjà tout petit, je passais en boucle les tubes du moment sur le vieux tourne-disque chez ma grand-mère. Du Joe Dassin, du Claude François… Bref, de tout ! Au fur et à mesure, ça rentre dans la tête. Même si j’ai évidemment une assez bonne mémoire musicale. Quant aux nouveautés, c’est souvent Pauline qui me les indique et me suggère de les apprendre. Et je dois dire qu’elle a souvent raison. La plupart d’entre elles passent après dans l’émission. Sinon, à la maison, la radio est allumée presque en permanence. En bref, j’apprends entre cinq et dix chansons par semaine. Mais pour mon premier passage, je pouvais passer jusqu’à 7 à 8 heures par jour à réviser !
Qu’avez-vous fait des 390 000 euros que vous avez gagnés ?
On a pu s’acheter une seconde maison avec un jardin. La première, on l’a mise en location. Nos projets de voyage ont été un peu freinés à cause de la pandémie, mais nous comptons nous rattraper très vite ! Pour Pâques, nous avons déjà prévu une belle virée à Tahiti. Puis nous envisageons d’aller faire un tour en Amérique du Nord, ou encore, pourquoi pas, un safari au Kenya…
Avez-vous la pression en participant à ces nouveaux Masters ?
En tant que tenant du titre, je suis évidemment très attendu. Je n’ai pas la pression, mais j’ai quand même très envie d’aller le plus loin possible pour voir si le travail effectué durant toute l’année portera ses fruits ! Et surtout de passer du bon temps sur le plateau !
Propos recueillis par Philippe CALLEWAERT
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