César 2021 : "Adieu les cons" d'Albert Dupontel triomphe avec sept récompenses dont celle du meilleur film et de la meilleure réalisation

Il a été le grand absent mais aussi le grand vainqueur de cette 46e cérémonie des César, vendredi 12 mars. Avec Adieu les cons, Albert Dupontel a remporté sept trophées, dont les deux plus prestigieux : ceux du meilleur film et de la meilleure réalisation.

Laure Calamy a pour sa part remporté le César de la meilleure actrice pour Antoinette dans les Cévennes. « C’est pas essentiel mais ça fait vachement plaisir », a conclu l’actrice, dans une allusion aux activités jugées non-essentielles mise à l’arrêt par les mesures sanitaires. Sami Bouajila a reçu à 54 ans le César du meilleur acteur pour Un fils, où il joue un rôle d’un père déchiré. « J’ai souvent l’impression que les rôles nous choisissent, plus qu’on les choisit », a déclaré l’acteur en recevant son prix, expliquant comment le tournage dans le désert tunisien près de Tataouine lui avait rappelé les récits d’enfance de son propre père.

Un contexte de crise

A retenir entre autres aussi : le César du meilleur espoir masculin pour Jean-Pascal Zadi pour son rôle dans Tout simplement noir, celui du meilleur espoir féminin revient à Fathia Youssouf pour son rôle dans Mignonnes, celui du meilleur premier film pour Deux de Filippo Meneghetti. Sofia Alaoui a, elle, remporté le César du meilleur court métrage avec Qu’importe si les bêtes meurent. Josep du dessinateur Aurel a remporté le César du meilleur film d’animation. Le César du meilleur court métrage d’animation est revinu à Agnès Patron pour L’Heure de l’ours. Le César du meilleur documentaire à Adolescentes de Sébastien Lifshitz, déjà césarisé en 2013 pour Les Invisibles. La Bonne Epouse a remporté le César des meilleurs costumes.

Cette édition 2021 s’est tenue dans un contexte de crise inédit à l’Olympia, à Paris. Une crise sanitaire d’abord : l’épidémie de Covid-19 a contraint les salles à fermer depuis de longs mois. Une crise existentielle ensuite : cette grand-messe du cinéma français est la première d’une institution renouvelée en profondeur après le scandale Polanski en 2020.

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