Claudia Tagbo “Ma fragilité n’est partagée qu’avec mes intimes”
Irrésistible dans la peau de la capitaine de police déjantée Gaby Molina, Claudia Tagbo revient dans un inédit de la série Le crime lui va si bien. Un épisode à voir ce 18 février sur France 2.
La tendance de Gaby à flirter avec la ligne jaune, voire à la dépasser, ne déteint-elle pas sur son équipe ?
CLAUDIA TAGBO : Dans la vie, c’est bien de flirter, non ? (Rires.) Il y a le passage clouté, mais c’est plus drôle de traverser en dehors. Et c’est vrai que cette folle de Gaby donne le tempo, et que les autres essaient de suivre. Mais tout ce qu’elle fait, c’est avec le cœur. Comme de soutenir ses amis paysans en oubliant qu’elle est flic…
Est-ce important, dans cette fiction, que les rôles secondaires soient des protagonistes à part entière ?
C’est indéniable. Moi, j’ai été biberonnée aux séries américaines. Ne faire exister qu’un personnage, ça dessert l’intrigue. Là, Bruno Lochet, Laurent Manzoni, Julien Ratel et surtout mon exceptionnelle partenaire Hélène Seuzaret font que Le crime lui va si bien est à ce niveau-là. Et plaît autant au public. Il y a une réelle cohésion entre nous.
Vous êtes en tournée avec la pièce Amis, aux côtés de Kad Merad et Lionel Abelanski. Quelles sensations ce retour sur scène vous procure-t-il ?
En voyant les gens présents dans la salle, malgré les masques, les vaccins et le reste, on n’a qu’une envie, c’est de leur dire merci. En plus, j’y côtoie deux belles personnes. C’est d’autant plus jubilatoire après s’être entendu dire pendant la crise que nous étions «non essentiels». Mais si, on l’est ! Vous voyez une Cocotte-Minute ? Eh bien la soupape, c’est nous !
Prévoyez-vous de proposer bientôt un nouveau one-woman show ?
Bien sûr. Ma prod est avec moi et n’attend que ça. Mais j’ai beaucoup de copains qui en ont été privés, il y a des spectacles plein les étagères. Donc, on va leur céder la priorité et faire mûrir le projet.
Vous incarnez souvent des forces de la nature à l’écran. Aimeriez-vous vous glisser dans la peau de quelqu’un d’un peu plus vulnérable ?
Ce n’est pas cette couleur que je montre. Et ma façon de concevoir les choses, c’est plutôt «amène ta pêche». Ma fragilité n’est partagée qu’avec mes intimes. Mais c’est un visage que je dévoilerai davantage dans Touchées, le téléfilm d’Alexandra Lamy, où l’on me verra baisser la garde.
Source: Lire L’Article Complet