Charlie Chaplin : ses meilleurs films | Vogue Paris
Ils sont drôles, tristes, critiques, amusent autant qu’ils font réfléchir et touchent droit au coeur par la pertinence avec laquelle ils dépeignent les moeurs parfois absurdes de leur époque. En témoigne The Kid, diffusé ce soir sur Arte. Alors que la Philharmonie lui consacre une exposition, Vogue revient sur certains des meilleurs films de Charlot.
Alors que Le Kid est diffusé ce soir sur Arte, retour sur les meilleurs films de Charlie Chaplin à voir et revoir :
Le Kid (1921)
Lorsque Charlot, vitrier en manque de moyens, croise la route d’un enfant abandonné par sa mère, le petit se prend d’affection pour lui et décide de le suivre. Ne pouvant s’en débarrasser, l’homme s’y attache, prend en charge son éducation et s’en fait un complice dans ses combines pour démarcher des clients. Les deux misérables développent alors une relation père-fils touchante et affrontent la misère par l’humour et le soutien. Jusqu’à ce que les services sociaux s’en mêlent.
Le Kid
© A First National/Sunset Boulevard/Corbis via Getty Images
La ruée vers l’or (1925)
Prospecteur d’or solitaire dans les montagnes du Klondike, au Canada, Charlie Chaplin est coincé dans un refuge suite à une tempête de neige, en compagnie de deux dangereux gangsters. Une fois sortis d’affaire leurs chemins se séparent, Charlot fait la rencontre d’une danseuse de cabaret dont il s’éprend et qu’il tente de séduire, avant de croiser à nouveau la route d’un des gangsters. Une série de quiproquos, de ruses et de rendez-vous manqués, qui parle de la ruée vers l’or et de la recherche de l’amour.
La Ruée vers l’or
© API/Gamma-Rapho via Getty Images
Les lumières de la ville (1931)
Premier film sonore de Charlie Chaplin, Les lumières de la ville est aussi l’un des plus poétiques. Il suit le parcours d’un vagabond dans une grande ville américaine, épris d’une vendeuse de fleurs aveugle qui le prend pour un homme riche. À travers ses aventures en compagnie d’un riche homme d’affaires qu’il sauve du suicide, Chaplin parle de faux-semblants, d’inégalités sociales, de handicap mais aussi d’amour et de soutien dans l’Amérique des années 30.
Les Lumières de la ville
© Donaldson Collection/Getty Images) /Getty Images
Les temps modernes (1936)
Dernier film muet de Charlie Chaplin avant son incursion dans le cinéma parlant, Les temps modernes aborde la Grande Dépression via l’industrialisation et pointe les conditions de vie des ouvriers de l’époque, contraints à s’épuiser au travail à la chaine pour de maigres salaires. Chaplin y campe un ouvrier d’usine devenu chômeur après un accident du travail, emprisonné à cause d’un quiproquo. De péripéties en péripéties, il rencontre une gamine des rues (sa compagne Paulette Godard) avec qui il tente de survivre.
Les Temps modernes
© Universal History Archive/UIG via Getty images
Le dictateur (1940)
Pour son premier long-métrage parlant, Charlie Chaplin offre une satire ouverte et assumée du régime d’Adolf Hitler, aux premiers jours de la Seconde Guerre Mondiale. Il raconte l’histoire d’un barbier amnésique contraint à une longue hospitalisation alors que son pays tombe aux mains d’ Adenoïd Hynkel, dictateur fasciste qui persécute les Juifs. Saluts, rafles, camps de concentration, Chaplin n’épargne en rien le régime nazi, qui tente d’ailleurs de faire interdire le film. Son succès contribuera à convaincre l’opinion américaine de la nécessité de s’engager contre l’Allemagne d’Hitler.
Le dictateur
© Silver Screen Collection
Le Kid, ce soir à 22h20 sur Arte
Charlie Chaplin, l’homme-orchestre, jusqu’au 26 janvier 2020 à la Philharmonie, 221 Avenue Jean Jaurès 75019 Paris
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