Ça commence aujourd’hui : elle souffre d’algie vasculaire de la face et est esclave de son antidouleur
Diane est atteinte d’algie vasculaire de la face. Esclave de l’antidouleur censé la soulager, elle est venue raconter son histoire dans l’émission "Ca commence aujourd"hui", diffusée sur France 2 mercredi 26 janvier 2022.
Mercredi 26 janvier 2022, Faustine Bollaert animait un nouveau numéro de "Ca commence aujourd"hui". Pour ce nouvel inédit, l’animatrice, en compagnie d’experts, s’est penchée sur la question des opioïdes, un médicament antidouleur qui rend certains patients totalement dépendents. Et c’est Diane, une jeune femme souffrante d’algie vasculaire de la face, qui est venue raconter son histoire. "A partir de l’âge de 14 ans, j’ai commencé à avoir des douleurs types de décharges électriques. Après c’était de temps en temps donc j’ai pu vraiment avoir une adolescence normale. On allait chez le dentiste, médecin, etc. mais j’ai eu une belle adolescence" a-t-elle d’abord expliqué sur le plateau de France 2.
Comme Diane l’a ensuite raconté, c’est une nuit où tout a basculé pour elle. "J’ai commencé à avoir des douleurs, types coup de poignard dans l’oeil, un oedème… L’impression que j’allais mourir. Ce qui est le plus difficle c’est vraiment ne pas savoir ce qu’on a." s’est-t-elle souvenue. Inquiet, c’est son compagnon Xavier qui a appelé les secours. Finalement, cetet crise, qui a duré des heures, est passée mais revenait toutes les nuits. "C’est une douleur vraiment insoutenable. C’était un enfer. Je me demandais comment j’alais survivre une nouvelle fois avec une nouvelle crise. Je suis allée voir mon médecin et c’est là où il m’a prescrit pour la première fois du Tramadol." a ajouté Diane, qui en est ensuite devenue totalement esclave. Un témoignagne fort à retrouver sur France 2.
Diane atteinte d’algie vasculaire : pourquoi elle a mis du temps à en parler
A noter que c’est grâce à son compagnon Xavier, qu’elle a rencontré à 19 ans, que Diane a pu traverser ses débuts de maladie. Même si elle ne lui en avait pas parlé au départ, il a ensuite été d’une grande aide. Ses parents, qui ont connu "quelque chose de très difficile" avec son frère, ont aussi mis du temps à apprendre la nouvelle. "Je ne voulais pas leur infliger ça. J’arrivais à le supporter" a précisé Diane, en larmes. "A l’âge de 23 ans je n’ai pas eu le choix parce que c’était toutes les nuits. Quand je vois après tout ce qui a décliné, toute la souffrance, je me dis que j’ai peut-être bien fait de pas le dire à mes parents parce que j’ai bien vécu. J’ai profité…" a-t-elle conclu.
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