Eels, retour aux sources (et au rock) gagnant

Eels n’a finalement de groupe que le nom, puisque depuis ses débuts en 1996 avec l’album Beautiful Freak et le tube Novocaïne for the soulson créateur Mark Oliver Everett est toujours resté le seul maître à bord, les musiciens l’accompagnant valsant au gré des sorties.

Ce nouvel album est présenté dans la presse comme un « retour au rock » pour Eels, ce que ne conteste pas Everett : « Oui je peux comprendre ça, surtout après le dernier album qui faisait très ‘auteur-compositeur’, plus pop et folk, et pas très rock, donc je pense que c’est juste. »

Douze titres, 39 minutes, coproduits par John Parish, le guitariste de PJ Harvey avec qui il avait déjà travaillé sur Souljacker en 2001, un album assez court donc, ramassé, efficace, mais aussi plutôt joyeux, ce qui n’a jamais été le point fort de son leader, qui a perdu de nombreux proches au fil de son existence.

« Peut-être que c’est une réaction inconsciente aux deux dernières années qu’on a traversées, on est tous désespérément à la recherche d’amusement et divertissement. »

à franceinfo

Comme tous les artistes, Mark Oliver Everett a subi la pandémie et son lot de confinements et de salles de concert fermées, mais il se réjouit de revenir en France bientôt : « Paris est clairement l’un de nos endroits préférés pour jouer, peut-être même le numéro 1. On est toujours impatients d’y retourner, devant un public vraiment passionné. C’est toujours fun de jouer à Paris. »

Eels en concert le 28 mars Salle Pleyel, à Paris

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