Masques solidaires : le grand combat des petites mains

Depuis le début de la crise du Covid-19, les couturières indépendantes pallient dans l’ombre la pénurie de masques en assumant une production astronomique, ni rémunérée, ni reconnue. Récit d’un élan spontané qui vire à la lutte ouvrière.

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Pour défendre, apporter des moyens et faire reconnaître le travail de ces auto-entrepreneures, intermittentes du spectacle et autres artisanes, Jackie et Christie ont créé le collectif Bas les masques. « La couture a toujours été le travail domestique de la femme (majoritaires dans ce mouvement, NDLR), je pense qu’on est une des professions les plus mal représentées en France » ironise cette dernière. Avec une pétition qui réunit depuis son lancement le 28 avril près de 15000 signatures et une union enregistrant 100 à 150 nouveaux membres par jour, elles espèrent attirer l’attention sur cette injustice. « Cet élan bénévole est extraordinaire ! Le problème, c’est qu’on s’est retrouvées à véritablement combler un besoin, de manière ni claire, ni encadrée. » déplore la co-fondatrice qui s’inquiète de l’avenir, dans un contexte de crise qui risque de durer. Et de conclure « On nous parle d’effort de guerre, mais pendant la guerre, les couturières, elles, étaient rémunérées »

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