Les expositions mode où vous nous trouverez en 2020

En 2020, la mode explore son patrimoine et garde un œil sur son avenir à travers des expos qui s’annoncent déjà incontournables. De la place de la diversité dans l’industrie à la découverte du travail d’un designer, petit tour d’horizon des expos qui vont marquer l’année.

Ces dernières années, les expositions mode font partie des évènements les plus attendus. Elles intéressent tout le monde. Qu’on travaille dans l’industrie ou qu’on soit un simple curieux fasciné par les beaux vêtements, ces expositions prouvent que la mode a un aspect anthropologique qu’il serait dommage de laisser de côté. Enrichies par l’intellectualisation du milieu, ces expositions mettent en miroir contexte historique et politique et histoire du vêtement. 

Preuve s’il en faut, les expositions du MAD qui ne désemplissent pas alors qu’elles s’attaquent à de vraies problématiques de mode et montre l’apport d’une marque au sein d’un patrimoine culturel comme ce fut le cas avec Tenue Correcte Exigée et Dior. Le Palais Galliera, actuellement en rénovation, a su lui aussi attirer les visiteurs à travers expositions uniques comme celles sur le vestiaire de Dalida ou encore les collections de Martin Margiela. Et comment ne pas aborder le Musée Yves Saint Laurent qui fait vivre l’histoire de mode d’Yves Saint Laurent ? 

Dans notre sélection, on a tenu à vous parler d’expositions qui se tiennent en France, mais aussi à l’étranger. L’occasion parfaite d’en savoir plus sur la manière dont la mode est perçue ailleurs. 

Patrick Kelly, The Journey

À l’heure où les questions de diversité, autant sur les podiums que dans les coulisses de l’industrie mode, sont pléthores il n’est pas étonnant de voir les États-unis célébrer le travail de Patrick Kelly. Né dans le Mississipi en 1954, rien ne le destinait à être un designer phare des années 80. Et pourtant. En 1979, il rencontre la mannequin légendaire Pat Cleveland qui lui conseille d’emménager à New York puis à Paris où ses collections trouvent une place de choix.  Ses clientes se nomment Bette Davis, Paloma Picasso, Grace Jones, Madonna, Cicely Tyson ou encore Goldie Hawn et, en 1988 avec le soutien de Sonia Rykiel, il est admis dans le calendrier officiel de la semaine de la mode français aux côtés d’Yves Saint Laurent, Dior et Chanel. Il devient ainsi le premier créateur américain et premier créateur noir à intégrer la prestigieuse institution. Il est malheureusement emporté par une maladie liée au Sida, deux ans plus tard en 1990. 

« Je veux que mes vêtements vous fassent sourire », telle était la doctrine qu’il aimait à répéter. Pour Patrick Kelly, The Journey, l’artiste afro-américain Derrick Adams a exploré les archives du designer américain et créé des oeuvres qui met en parallèle leurs deux histoires. Car si Kelly est connu pour ses pièces fun et ses défilés exhubérants, il tirait son inspiration de ses racines de noir ayant grandit dans le sud des USA ainsi que de sa découverte des scènes queer de New York et Paris. Non sans facéties, celui qui avait pour muse Joséphine Baker, dont il a reproduit l’iconique jupe de bananes, n’a jamais hésité à pousser les questions raciales et culturelles avec ses collections comme le prouve sa robe bandana « Tante Jemima » ou avec ses logos golliwog inspirés de la poupée raciste néerlandaise. Une mise en perspective de talents noir-américains qui trouve toujours écho à l’heure actuelle. 

Patrick Kelly, The Journey
du 14 janvier au 19 juillet 2020
au Scad Fash, Savanna College of Art and Design,
1600 Peachtree Street, Atlanta

Alaïa et Balenciaga, sculpeurs de la forme

Depuis sa création en ///, la Galerie Azzedine Alaïa fait découvrir ou redécouvrir le talent et les inspirations du grand créateur. Cette année, c’est son attrait pour les créations orginales de Crostobal Balenciaga qui est exploré. En 1968, le Couturier espagnol ne se reconnait pas dans la tendance du prêt-à-porter qui sévit à Paris et décide de fermer les portes de sa maison de mode. Et lorsque Balenciaga accroche sa boude de travail pour la dernière fois dans le vestiaire de son atelier du 10 Avenue George V, il laisse derrière lui stocks de tissus et de robes. À l’époque, la question d’archives patrimoniales n’a pas sa place dans les maisons de mode et personne ne semble s’en inquiéter.

Personne sauf Mademoiselle Renée, directrice générale adjointe de la maison, qui décide de les confier à un petit homme dont le nom commence à circuler dans les rues de la capitale. Azzedine Alaïa, le sculpteur de la mode venu de Tunis choisi quelques modèles du maître, attiré par l’architecture des coupes et la technicité des vêtements. Ce sont ces pièces intemporelle qui sont aujourd’hui mises face-à-face avec des archives de la maison Alaïa. Il faut dire que les deux designers ont en commun un attrait pour les lignes et les courbes et surtout le noir, cette couleur si chère à la mode. Un projet initié par Hubert de Givenchy, créateur de la maison de Couture Givenchy et ami proche d’Azedine Alaïa, et réalisé sous la direction d’Olivier Saillard. Un hommage affectueux qui ne devrait pas manquer de donner des idées à Demna Gvasalia, actuel directeur artistique de la maison Balenciaga, qui vient d’annoncer la réouverture des ateliers Couture de la maison.

Alaïa et Balenciaga, sculpteurs de la forme
du 20 janvier au 28 juin 2020
à La Galerie Azzedine Alaïa
18 rue de la verrerie, 7501 Paris
ouverte tous les jours de 11h à 19h

« Heimat. A Sens of Belonging », une exposition hommage à Peter Lindbergh

Le 3 septembre dernier, la mode apprenait la mort du photographe allemand Peter Lindbergh. Connu pour ses remarquables clichés en noir et blanc, il a chroniqué la mode comme personne de la naissance des supermodèles comme Naomi Campbell et Claudia Schiffer jusqu’à la politisation qu’elle connaît aujourd’hui comme l’a prouvé sa dernière cover pour le British Vogue. Heimat. A Sens of Belonging, est une exposition qui comporte des oeuvres oubliées mais aussi inédites et mettent en relief le point de vue unique de ce grand photographe de l’éphémère. 

Heimat. A Sens of Belonging
Du 22 février au 02 août 2020
Armani/Silos
Via Bergognone, 40 Milan 

Christian Louboutin : L’Exhibition[niste]

Il fait parti des chausseurs les plus connus à travers le monde. Christian Louboutin, l’homme qui a laqué de rouge vif la semelle des femmes voit cette année son travail célébré dans une exposition évènement. Ses modèles casuals comme les plus fantastiques inspirés autant par Dita von Teese que Marie-Antoinette, le cinéma que le théâtre seront ainsi exposées pour raconter la vision du créateur.

On y retrouvera également des modèles issus de sa collection personnelle et des collaborations exclusives qui mettent en avant son attachement au au savoir-faire artisanal. L’occasion également de découvrir des projets inédits avec des artistes qui lui sont chers à l’instar de David Lynch ou encore la chorégraphe espagnole Blanca Li. Une autre histoire du chic à la française.

Christian Louboutin : L’Exhibition[niste]
Du 26 février au 26 juillet 2020
au Musée de la Porte Dorée 

Harper’s Bazaar. Premier magazine de mode

L’avenir de la presse mode continue à faire couler beaucoup d’encre et à inquiéter professionnels du secteur et leurs lecteurs. Intéressant donc de voir un musée consacrer son exposition de rentrée à un magazine spécialisé. Dans Harper’s Bazaar. Premier magazine de mode, le Musée des Arts Décoratifs de Paris revient sur l’histoire de ce magazine qui officie dans la mode depuis plus de 150 ans.

Une exposition qui revient sur les moments et les personnalités fortes du magazine comme Diana Vreeland ou encore Carmel Snow, la femme a qui l’ont doit le terme de « New Look » pour qualifier le style de Christian Dior. On retrouvera également le travail de grand couturiers et créateurs de mode que le magazine a accompagné et soutenu ainsi que des clichés de grands noms de la photographie qui ont marqué l’histoire du magazine à l’instar de Richard Avedon ou Peter Lindbergh. Finalement, un magazine de mode est une manière d’archiver l’histoire du corps et des vêtements qui l’habille. L’occasion parfaite pour redécouvrir une autre histoire du monde.

Harper’s Bazaar. Premier magazine de mode
du 28 février au 5 juillet 2020
au MAD Paris
107, rue de Rivoli 75001 Paris 

Kimono: Kyoto to Catwalk 

Vêtement traditionnel japonais, le kimono est une pièce iconique qui ne cesse de se réinventer depuis sa création en 1660. Raison pour laquelle le Victoria & Albert museum ouvre son programme d’expositions pour 2020 avecKimono: Kyoto to Catwalk. Une première en Europe. L’occasion de rédécouvrir le trait orientaliste de nombeux designers européens comme Paul Poiret, Yves Saint Laurent ou encore John Galliano ainsi que les réinterprétation contemporaines de ce vêtement ancestral par des designers japonais de renom à l’instar de Rei Kawakubo ou encore Yoshiki, le directeur artistique de Yoshikimono. La place du Kimono dans le pop culture ne sera pas non plus oublié puisqu’il est annoncé que sera exposépièce originale portée par Alec Guiness pour son rôle d’Obi-Wan Kenobi dans Star Wars. 

Kimono: Kyoto to Catwalk 
à partir du 29 février 2020
au Victoria & Albert Museum de Londres

Betty Catroux, Yves Saint Laurent, Féminin Singulier

C’est une icône de la mode. Betty Cattroux, mannequin français phare des années 70 et muse d’Yves Saint Laurent voit son style célébré dans une nouvelle exposition qui ouvre à la fin du mois au Musée Yves Saint Laurent. Souvent décrite comme le « double féminin » du Couturier français, elle a fait un don important de pièces issues de sa collection personnel au musée initié par Pierre Bergé. Madison Cox, le président de la Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent, a donc donné carte blanche à Anthony Vaccarello, actuel directeur artistique de la maison pour cette exposition. « Elle est Saint Laurent comme elle respire. Son allure, son mystère, son côté subversif, un danger insaisissable, désirable, presque palpable, tout ce qui fait l’aura de cette maison, on en comprend l’ampleur quand on rencontre Betty », a déclaré le designer italien dans un communiqué transmis à la presse. 

Sont ainsi réunis une cinquantaine de modèles qui montrent à quelle point Betty Catroux incarne le « masculin féminin » porté par Yves Saint Laurent. Le créateur a un véritable coup de foudre devant la silhouette androgyne de Catroux qui donne un nouveau relief aux codes de féminité et de séduction lorsqu’ils se rencontre en 1967. « Elle est parfaite dans mes vêtements. Juste ce que j’aime. Longue, longue, longue », déclarait-il un an plus tard au WWD. De son côté l’icône déclarait en 2014 au magazine Antidote : « J’ai toujours été captivée par ce qui est masculin. Toujours porté des jeans, une veste d’homme (…). Je ne me sens ni fille ni garçon, mais davantage en position séductrice habillée en garçon ».

L’exposition mettra en avant les clichés qu’on pris d’elle Helmut Newton, Irving Penn, Steven Meisel ou Jeanloup Sieff ainsi que des documents inédits et des photographies qui témoignent du lien particulier qu’elle entretenait avec Yves Saint Laurent jusquà son décès en 2008. L’occasion de retracer l’histoire du « style Saint Laurent » et son appropriation du vestiaire masculin pour l’adapter au coeur féminin. Yves Saint Laurent : « Ce que j’essaie de faire, c’est un type parfait — un type parfait de vêtements, même si c’est une simple blouse ou une paire de pantalons, et d’encourager les femmes à construire autour d’eux. De saison en saison, je varie toujours mon style autour des mêmes prototypes de base, de façon qu’une femme n’ait pas besoin de changer sa garde-robe constamment ».

Betty Catroux, Yves Saint Laurent, Féminin Singulier
du 3 mars 2020 au 11 octobre 2020
au Musée Yves Saint Laurent Paris
5 avenue Marceau, Paris 16ème

Playground, le design des sneakers

Nombreux sont les collectioneurs à lui vouer une adoration sans limite. On l’appelle baskets, tennis, trainers ou sneakers et, quelque soit son nom, elle a marqué de façon permanente notre façon de vivre, de nous habiller et notre définition du confort depuis le début du 20ième siècle. Aujourd’hui aux pieds de millions de personnes de par le monde, les sneakers traversent les styles et les époques, les classes sociales comme les générations. « Comment une simple chaussure de sport quitte-t-elle les terrains pour s’imposer comme un véritable accessoire de mode sur tous les trottoirs du monde et générer une rivalité industrielle aux enjeux économiques colossaux ? », s’interroge le communiqué de presse. 

Pour y répondre, l’exposition mettre en lumière plus de 500 paires de chaussures, souvent cultes, créées entre 1920 et aujourd’hui. Elles seront accompagnées de documents d’archives, photos, témoignages d’amateurs ainsi que des films. 

Playground, le design des sneakers
du 9 avril au 27 septembre 2020
au Musée des Arts du Design et des Arts Décoratifs (MADD)
39 rue Bouffard, 33000 Bordeaux

Bags: Inside Out

Qu’on le veuille ou non, le sac est, dans nos sociétés occidentales, un accessoire indissociable des femmes. De Mulberry à Karl Lagerfeld en passant par Margaret Thatcher et Carrie Bradshaw, le Victoria & Albert lui dédie ce printemps une exposition qui explore notre obsession globale. Ce sont plus de 300 pièces allant du mini-sac au grand format, mais aussi à la bagagerie de luxe pour le voyage, qui reviennent sur l’héritage indiscutable de ces objets du 16ième siècle à aujourd’hui. 

Fonction, la première partie de l’expositon examinera les sacs en tant qu’objects pratiques qu’il s’agisse de préserver son argent des regards, transporter un document confidentiel ou y glisser ses objets les plus précieux. Dans la seconde partie, intitulée Statut et Identité, c’est la place du sac en tant que symbole du pouvoir qui sera étudier, du Kelly de la maison Hermès en honneur à l’actrice GRace Kelly au Lady Dior renommée par la maison français d’après la Princesse Diana. Le sac baguette de Fendi, premier it-bag, sera également mis en lumière à travers une scène mythique de la série Sex&The City tout comme le Monogram Miroir Speedy de Louis Vuitton par Marc Jacobs, popularisé par Paris Hilton et Kim Kardashian. Pour la troisième et dernière partie,  Design et savoir-faire, c’est la façon artisanale – et aujourd’hui technologie- avec laquelle les sacs sont fabriqués qui sera étudié.

Bags: Inside Out, (sponsorisé par Mulberry)
du 25 avril 2020 au 31 janvier 2021
au Victoria & Albert Museum de Londres

La petite robe noire

C’est une pièce incontournable du vestiaire féminin à travers le globe. La petite robe noire se voit de nouveau être le sujet d’une exposition cette année da manière à comprendre la place particulière qu’elle occupe dans le paysage mode. Dessinée en 1926 par Coco Chanel, il s’agit d’une robe noire simple que le Vogue US déclarera comme étant « la robe que le monde entier va porter ». Près d’un siècle après, la petite robe noire est devenue un symbole de simplcité, de féminité et de chic ultime. 

Juxstaposant des pièces de différentes époques, l’exposition va explorer différents thème comme celui du fétichisme et de la rebellion, la piété et la sorcellerie seront également évoqué interrogeant ce qu’il adviendra de cette pièce culte. Ce sont plus de 60 robes que le public pourra découvrir côte à côte et venant de designers aussi talentueux que différents à linstar de Chanel, Dior mais aussi Christopher Kane, Comme des Garçons ou encore Gareth Pugh.

« Peu de vêtements sont aussi emblématiques que la petite robe noire, souvent considérée par l’industrie de la mode comme la pièce unique que chaque femme devrait avoir dans sa garde-robe. Il a considérablement évolué au cours du siècle depuis sa création. D’une simple robe droite qui a contribué à démocratiser la mode féminine à une déclaration politique audacieuse, elle est passée par différentes itérations qui reflètent les idéaux changeants de la beauté et de l’image corporelle. Présentant des pièces anciennes classiques, une couture somptueuse et des exemples de technologies de pointe, cette exposition explorera son succès durable et se demandera pourquoi, dans le monde de la mode capricieux et rapide, la petite robe noire a atteint ce rare statut d’être vraiment au-dessus la mêlée », a déclaré à son propos Georgina Ripley, commissaire d’exposition et curatrice en mode et textile contemporain pour le musée.

Prada: Front and Back

Première exposition majeure de la maison italienne Prada: Front and Back présentera l’approche créative et inspirée qui a fait de Prada une maison iconique à travers le monde. Tournée vers passé autant que le future, ce sera l’occasion de découvrir comment la maison romaine a transformer sa vision de la mode et continue à évoluer de manière globale. 

Un choix intéressant que celui de mettre dos à dos le patrimoine et l’avenir de cette maison qui a transformé le paysage culturel et mode depuis sa reprise par Miuccia Prada au milieu des années 70. Une directrice artistique qui a changé la manière dont les femmes s’habillent se perçoivent, redéfinit notre vision du luxe et s’est appuyé sur les nouvelles technologies pour améliorer sans cesse son travail.

Prada: Front and Back
en septembre 2020
au Design Museum 
224-238 Kensington High Street, Londres

Thierry Mugler. Couturissime

C’est un designer dont l’oeuvre connaît aujourd’hui une resurgence dans l’esprit du public, notamment parce que de nombreuses célébrités succombent à l’envie de porter des pièces de créateurs vintage depuis maintenant quelques saisons. Il s’agit bien entendu de Thierry Mugler, Couturier audiacieux qui des années 70 jusqu’en 2002 – date à laquelle il a mis un terme à sa carrière de designer – a fait rêver la mode avec ses créations aussi graphiques qu’inventives.  L’exposition permettra de redécouvrir son travail et le mettra en perspective avec des images de ses défilés spectaculaires et des photographies des mannequins dont le nom est indéniablement lié au sien à l’instar de Jerry Hall ou encore Iman.

« Depuis toujours, je suis fasciné par le plus bel animal sur terre : l’être humain. J’ai utilisé tous les outils qui étaient à ma disposition pour le sublimer : la mode, la mise en scène de spectacles, les parfums, la photographie, la vidéo… Je ne suis pas un homme qui regarde le passé, mais le MBAM et Nathalie Bondil ont été les premiers à me proposer de mettre en scène mes créations et imaginer ensemble une vision artistique globale, libre et réinventée. Je me suis donc plongée dans cette aventure créative ! Aujourd’hui, un très beau chapître s’ouvre à nous avec Paris, ville qui m’a ouvert ses bras et le Musée des Arts Décoratifs qui est pour moi le plus beau des écrins », a déclaré Manfred Thierry Mugler dans un communiqué transmis à la presse. Une exposition à ne louper sous aucun prétexte.

Source: Lire L’Article Complet