Le mannequin Bella Hadid affirme avoir perdu des contrats de travail en raison de son soutien à la Palestine
Depuis plusieurs années, le mannequin néerlando-palestinien donne de la voix pour défendre les causes qui lui tiennent à cœur. On l’a ainsi vu se saisir des réseaux sociaux au printemps 2020, peu après le meurtre de George Floyd, pour faire savoir son soutien au mouvement politique Black Lives Matter (en français, « Les vies des Noir.e.s comptent », ndlr).
Une autre cause qui est chère à Bella Hadid ? La Palestine, où est né son père Mohamed Hadid. A coups de manifestations et de posts Instagram, elle milite pour la Palestine libre et relaie l’actualité du peuple palestinien au Proche-Orient.
Cette prise de position l’a propulse au statut de mannequin engagée mais elle dérange.
Bella Hadid : « Il y a tellement d’entreprises qui ont arrêté de travailler avec moi »
« Je ne sais pas si je suis prête » confesse le top model, dès le début de son interview à Rep, le podcast de la journaliste et activiste Noor Tagouri. « Je ressens ce sentiment d’anxiété à l’idée de ne pas dire ce qu’il faut ou de ne pas être ce que tout le monde veut que je sois en tout temps ».
C’est avec une grande appréhension que ce lundi 15 août, Bella Hadid évoque pour la première fois publiquement son rapport à la cause palestinienne et ses conséquences. Vraisemblablement, les retombées ont été sévères : « Il y a tellement d’entreprises qui ont arrêté de travailler avec moi » déclare le top.
Sans citer de noms, celle que l’on considère comme un supermodel affirme clairement avoir perdu des opportunités professionnelles à cause de son engagement pro-Palestine.
Et si on ne peut établir un lien de cause à effet, on se souvient que peu de temps après qu’elle ait participé aux manifestations pro-Palestine le week-end du 15 mai à New York, Bella Hadid a été absente des podiums lors du Fashion Month printemps-été 2022.
La soeur de Gigi Hadid ajoute que ses relations amicales ont elles aussi pâti de son soutien à la Palestine.
La cause palestienne avant tout
Avant d’en arriver à ces révélations, il faut savoir que la jeune femme milite pour la paix de la Palestine depuis quelques années maintenant.
Née d’une mère néerlandaise et d’un père palestinien, elle a grandi aux Etats-Unis et a récemment renoué les liens avec sa famille paternelle. Un rapprochement familial qui lui a permis de se documenter non seulement sur le vécu de ses proches mais plus globalement sur l’histoire du conflit israélo-palestinien.
Au micro de Rep, Isabella Hadid fait un autre constat : « Je pense sincèrement que si j’avais commencé à parler de la Palestine quand j’avais 20 ans, je n’aurais pas eu la reconnaissance et le respect que j’ai aujourd’hui. »
Sur Instagram où elle comptabilise 54,3 millions de followers, l’égérie Swarovski publie régulièrement des storys et des posts consacrés à l’actualité ou à l’histoire de la Palestine.
Elle partage même des anecdotes sur les membres de sa famille paternelle. A commencer par son père qui, elle nous l’apprend, a participé aux Jeux Olympiques d’hiver de 1992. Mohamed Hadid était alors l’unique palestinien à représenter la Jordanie. « Un réfugié aux Jeux Olympiques. Je suis si fière. » écrit sa fille sur Instagram.
https://www.instagram.com/p/CZ5P4p-lJLw/
En 2021, lorsqu’elle participait aux manifestations pro-Palestine à New York, le mannequin a été vivement critiqué sur Twitter. Elle a même été rappelé à l’ordre par le compte officiel de l’état d’Israël.
« Quand des célébrités comme Bella Hadid plaident pour jeter les Juifs à la mer, elles plaident pour l’élimination de l’Etat Juif. ce ne devrait pas être un problème israélo-palestinien. Ce devrait être une question qui relève de l’humain. Honte à vous. » pouvait-on lire dans le tweet publié le 16 mai 2021 par le compte @Israel.
Pour autant rien ne semble pouvoir détourner le supermodel âgé de 26 ans de son objectif. Dans son interview au podcast Rep, Isabella Khairah Hadid de son nom complet assure qu’elle ne craint pas les conséquences que ses prises de position peuvent avoir sur sa carrière, même si elle venait à en perdre « tous [ses] contrats ».
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