Violences conjugales par des policiers et gendarmes : "Ce ne sont pas des cas isolés"
C’est une lecture difficile, mais révélatrice, et indispensable. Silence, on cogne (Grasset, 22 euros, 384 p.) est le titre du livre co-écrit par la journaliste Sophie Boutboul (à droite sur la photo d’illustration) et Alizé Bernard (à gauche sur la même photo), attachée commerciale, qui alterne entre l’enquête de la première et le récit personnel, intime, de la seconde sur les violences conjugales perpétrées par des policiers et gendarmes.
Des policiers ou gendarmes auteurs de violences conjugales
Alizé Bernard est une survivante, qui se bat pour être entendue, et que justice soit faite. Elle a été victime, pendant des années, de violences conjugales de la part de son ex-compagnon et père de son fils, qui travaille dans la gendarmerie. Il est allé jusqu’à l’étrangler. Il a usé de son réseau professionnel et de son statut pour lui faire du chantage, et freiner ses poursuites judiciaires.
Une histoire qui rappelle celle, tragique, d’Amanda Glain. Retrouvée étranglée au domicile de son compagnon policier Arnaud Bonnefoy, le 28 janvier 2022. Après plus de 20 jours de cavale, l’agent qui portait son arme de service (il lui avait été interdit de la ramener chez lui pour une raison inconnue), s’est rendu aux gendarmes dans le Var le mardi 22 février.
Suspect numéro un dans cette affaire de féminicide, il était déjà connu pour des faits de violences conjugales en 2019.
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