Vaccin Pfizer : quels sont les effets secondaires signalés
Fatigue, maux de tête, nausées, frissons… Ces différentes réactions peuvent survenir après la vaccination. Le 9 juillet dernier, l’Organisation Mondiale de la santé a évoqué un lien « probable » entre des problèmes cardiaques et les vaccins à ARN messager. Mais une récente étude française semble écarter ce risque de complications cardiovasculaires chez les personnes de plus de 75 ans.
Après l’administration des vaccins à ARN messager, certains patients ont développé une myocardite ou une péricardite, à savoir une inflammation du muscle cardiaque et de la membrane du cœur. Les premiers cas de myocardite avaient été signalés en avril dernier, en Israël, où le sérum Pfizer a été massivement injecté. Le laboratoire américain avait indiqué à Reuters que « les effets indésirables font l’objet d’un examen régulier et approfondi et nous n’avons pas observé un taux de myocardite supérieur à celui auquel on pourrait s’attendre dans la population générale. Un lien de causalité avec le vaccin n’a pas été établi ».
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Une récente étude révèle que le vaccin Pfizer n’expose pas à un risque de problèmes cardiovasculaires
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et l’Assurance maladie (Cnam), viennent de publier ce lundi une étude qui se veut rassurante sur les risques cardiovasculaires encourus après une injection du sérum Pfizer.
Les auteurs de ces travaux* menés dans le cadre du groupement d’intérêt scientifique Epi-Phare, révèlent que la vaccination avec le vaccin Pfizer « ne semble pas être associée à une augmentation du risque d’événements cardiovasculaires graves chez les personnes âgées de 75 ans et plus ».
Ce lien entre le vaccin Pfizer et risques cardiaques a été démenti aussi bien après la première dose que la seconde dose de vaccin.
« Globalement, la fréquence de survenue de cas d’hospitalisation pour un infarctus du myocarde, un AVC ischémique, un AVC hémorragique ou une embolie pulmonaire chez des personnes âgées de 75 ans et plus ne différait pas significativement », précisent le Professeur Mahmoud Zureik, Directeur EPI-PHARE, et son équipe.
Myocardite et péricardite : ces risques ajoutés à la notice des vaccins Pfizer et Moderna
En juin, des cas de myocardite et de péricardite ont été enregistrés dans divers pays. Aux Etats-Unis, 1.200 personnes ont souffert de ces deux pathologies cardiaques après avoir bénéficié des sérums de Pfizer et Moderna, selon le Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS). Dans un communiqué, la Food and Drug Administration (FDA) a précisé que « les rapports d’événements indésirables suggèrent des risques accrus de myocardite et de péricardite, en particulier après la deuxième dose et avec l’apparition des symptômes dans les quelques jours suivant la vaccination ». L’autorité sanitaire américaine a ainsi décidé, le 25 juin, d’ajouter ces problèmes cardiaques à la notice des formules à ARN messager.
Autre pays où ces maladies cardiaques ont été signalées : la France. D’après un rapport de l’Agence du médicament (ANSM) paru ce 11 juillet, 25 cas de myocardite ont été recensés après les injections du vaccin Pfizer dans l’Hexagone. « La majorité des personnes sont rétablies ou en cours de rétablissement. Le comité de suivi conclut à la nécessité de poursuivre le suivi de ce signal potentiel de myocardite, en particulier dans la population jeune », peut-on lire dans le rapport.
L’OMS évoque un lien « probable » entre les vaccins à ARN messager et les problèmes cardiaques
Le 9 juillet, l’Organisation Mondiale de la santé (OMS) a reconnu un lien « probable » entre ces affections cardiaques et les sérums de Pfizer et Moderna. L’autorité sanitaire a expliqué que ces problèmes cardiaques sont « généralement » apparus les jours qui ont suivi la vaccination. La myocardite et la péricardite se sont plus souvent présentés chez les jeunes hommes et « plus fréquemment » après la deuxième injection des vaccins à ARN messager.
Cependant, l’OMS avait précisé que les bénéfices des formules de Pfizer et Moderna l’emportent sur les risques. « Les données disponibles suggèrent que l’évolution immédiate de la myocardite et de la péricardite après la vaccination est généralement bénigne et répond à un traitement classique », a poursuivi l’autorité sanitaire.
Vaccin et myocardite : les signes qui peuvent alerter
La myocardite est une inflammation du muscle cardiaque appelé myocarde. Le plus souvent bénigne, elle est généralement provoquée par une infection, mais peut aussi être due à l’ingestion de certains médicaments ou à des toxines. Plusieurs signes peuvent alerter sur une myocardite. Parmi les manifestations fréquentes, on retrouve :
- la fatigue
- la fièvre
- les essoufflements
- les œdèmes
- les palpitations
- les malaises
- une anomalie grave et soudaine du rythme cardiaque
- les douleurs thoraciques et musculaires
Le diagnostic de la myocardite repose généralement sur un électrocardiogramme (ECG) qui analyse le fonctionnement du cœur en mesurant son activité électrique. Dans certains cas, l’équipe médicale réalise une imagerie par résonance magnétique cardiaque ou une biopsie endomyocardique.
Vidéo: Vaccin Pfizer : quels sont les effets secondaires fréquents ? (Dailymotion)
Le vaccin Pfizer/BioNTech est-il associé à des risques de décès ?
Le 9 avril dernier, l’ANSM avait publié son douzième rapport de pharmacovigilance sur les effets indésirables rapportés avec le vaccin Pfizer/BioNTech. Ce document mentionnait les signalements de 386 décès de personnes ayant reçu le vaccin Pfizer/BioNTech. Les patients décédés étaient majoritairement des personnes âgées présentant des comorbidités. Mais ces décès sont-ils liés à l’administration du sérum ?
Ces signalements peuvent être réalisés par le médecin ou la famille du patient lorsque son décès peut être potentiellement associé à l’injection du vaccin. Mais d’après l’ANSM, c’est rarement le cas. « Pour le vaccin Pfizer, sur l’ensemble des cas de décès qui ont été rapportés, il n’y a réellement qu’un seul cas pour lequel on s’est interrogé sur un lien possible avec la vaccination », avait expliqué Antoine Pariente, responsable du centre de pharmacologie de Bordeaux et expert en charge du suivi du vaccin Pfizer/BioNTech, à Check News.
D’après le spécialiste, ce cas concernait une personne très âgée qui avait développé des syndromes de réactogénicité qui se caractérisent par des symptômes grippaux et de la fièvre. « On s’est posé la question de savoir s’ils n’avaient pas contribué au décès, chez une personne très fragile. Autrement dit, un contexte particulier qui aurait pu favoriser le décès. Mais pour Pfizer, c’est vraiment le seul cas pour lequel on s’est posé la question », avait déclaré Antoine Pariente. Avant d’ajouter : « À ce stade, on n’a vraiment pas d’éléments qui conduiraient à faire l’hypothèse d’une association entre le vaccin de Pfizer et les décès qui ont été rapportés jusqu’ici. »
Pour l’ANSM, « les informations existantes ne conduisent pas à ce jour à identifier un signal de sécurité pour ces événements », mais « ils continueront à faire l’objet d’un suivi spécifique dans les rapports ultérieurs« , peut-on lire dans le document.
Quels sont les autres effets indésirables du vaccin Pfizer ?
Dans une fiche à destination des professionnels de santé publiée en mars 2021, l’ANSM a listé les effets secondaires recensés dans le cadre des essais cliniques en fonction de leur fréquence :
Les effets indésirables très fréquents (> 1 sur 10) :
- réaction au site d’injection (douleur, gonflement au site d’injection)
- fatigue
- céphalées
- myalgies
- frissons
- arthralgies
- fièvre
Les effets indésirables fréquents (> 1 sur 100 à < 1 sur 10) :
- réaction au site d’injection (rougeur)
- nausées
Les effets indésirables peu fréquents (> 1 sur 1.000 à < 1 sur 100) :
- douleur aux extrémités
- lymphadénopathie
- insomnies
- malaise
- prurit au site d’injection
Les effets indésirables rares (> 1 sur 10.000 à < 1 sur 1.000)
- paralysie de Bell. « Quatre cas de paralysie faciale (paralysie de Bell) sur 22 000 personnes vaccinées dans les essais cliniques ont été rapportés dans les jours qui ont suivi la vaccination (de 3 à 48 jours). Dans la majorité des cas, la paralysie a disparu au bout d’une semaine spontanément ou sous traitement approprié », peut-on lire dans ce document.
Vaccin Pfizer : la majorité des effets indésirables considérés comme non graves
Dans son rapport du 21 mai réalisé avec les CRPV de Bordeaux et de Marseille, l’ANSM avait fait le point sur les effets indésirables recensés entre le 7 et le 13 mai 2021. Durant cette période, 69 % des effets secondaires recensés étaient considérés comme non graves et 31 % étaient considérés comme graves. Aucun nouvel événement à surveiller n’a été identifié. L’ANSM a cependant listé les effets indésirables déjà observés et sous surveillance, à savoir :
- le zona
- les troubles du rythme cardiaque
- la thrombopénie, thrombopénie immunologique et les hématomes spontanés
- le déséquilibre diabétique dans des contextes de réactogénicité
- les échecs vaccinaux
- le syndrome de Guillain-Barré
- le syndrome d’activation des macrophages
- la myocardite et la myopericardite
- la réactivation à Virus Epstein-Barr
- la éningoencéphalite zostérienne
- l’aplasie médullaire idiopathique
Ces effets secondaires ne remettent pas en cause la fiabilité du vaccin Pfizer/BioNTech. Tous les vaccins anti-Covid sont d’ailleurs « sûrs, efficaces et vous protégeront contre une maladie qui peut être vraiment dangereuse », avait rappelé sur Europe 1 en avril dernier Steve Pascolo, chercheur immunologue à l’hôpital universitaire de Zurich (Suisse).
*Source : Etude de pharmaco-épidémiologie à partir des données du Système National des Données de Santé (SNDS), 18 juillet 2021.
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