Troisième dose de vaccin : peut-on recevoir un autre vaccin que Pfizer ?

Depuis le mois de septembre, les personnes vulnérables et les plus de 65 ans peuvent bénéficier d’une troisième dose de vaccin contre le Covid-19. Ce rappel vaccinal est effectué uniquement avec le vaccin Pfizer/BioNTech.

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La bataille contre le Covid-19 n’est pas encore gagnée. Alors que le taux d’incidence remonte dans l’Hexagone, les plus de 65 ans et les personnes vulnérables sont appelées à effectuer une dose de rappel afin d’augmenter leurs taux d’anticorps. Quel que soit le vaccin administré précédemment, cette piqûre de rappel ne peut se faire qu’avec le Pfizer/BioNTech.

Moderna, Pfizer… Quel vaccin pour la troisième dose ?

Jusqu’à présent, les injections de rappel contre le virus pouvaient être réalisés soit avec le vaccin Pfizer soit avec Moderna. Mais au début du mois d’octobre, les pays scandinaves ont relevé un possible risque accru de myocardites et péricardites. Ces inflammations cardiologiques ont amené les autorités sanitaires françaises à suspendre temporairement les rappels avec le vaccin Moderna. Dans un communiqué publié le 15 octobre dernier, la HAS recommande donc d’utiliser exclusivement le vaccin Pfizer/BioNTech. Et cela, quel que soit le type de vaccin administré en première et seconde dose. Le 25 octobre dernier, l’Agence européenne des médicaments (AEM) a toutefois approuvé l’administration du vaccin Moderna aux personnes âgées de plus de 18 ans comme dose de rappel. Reste plus qu’à savoir si la Haute Autorité de Santé suivra ces recommandations.

Quand recevoir sa troisième dose ?

Ce rappel doit être administré au moins six mois après la deuxième injection, si l’on a reçu un vaccin à ARN messager du type Pfizer ou Moderna. Si vous avez reçu la dose unique du vaccin Janssan, il faudra patienter un peu moins : au moins quatre semaines après la dernière injection.

Rappel vaccinal : qui est concerné par la troisième dose ?

Sur son site, le ministère de la Santé et des Solidarités dresse la liste des personnes concernées par cette troisième dose. C’est le cas des résidents des établissements d’hébergements pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) et des unités de soins de longue durée (USLD), des personnes âgées de 65 ans et plus vivant à domicile, des personnes à très haut risque de forme grave, des personnes présentant des comorbidités et celles sévèrement immunodéprimées. Depuis le 5 octobre dernier, les professionnels de santé et les proches des personnes immunodéprimées de plus de 18 ans sont également concernés.

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