Stress, déprime et sucre : 3 exercices pour arrêter de grignoter sous le coup des émotions

Avec la pleine conscience, exit les compulsions ! Quelques clés pour s’affranchir de l’anarchie alimentaire.

Une meilleure santé

C’est prouvé : la méditation de pleine conscience améliore la santé, physique et mentale. Elle constitue aussi une thérapie idéale pour qui veut faire la paix avec son assiette. «Manger en prêtant attention à ses sensations, sans culpabiliser ni juger, permet d’établir une relation plus saine avec la nourriture, explique Claudine Granger, sophrologue et praticienne en hypnose (1). Et, ainsi, de revenir à un équilibre en matière de qualité et de quantité.» Sujette aux compulsions ? On suit ses conseils.

En vidéo, comment la méditation peut nous rendre plus heureux

Je mange en mode pilote automatique

Dans une société où on peut avoir tout, tout le temps, en toutes quantités, se nourrir ne relève souvent plus ni de la faim ni des besoins.

L’exercice du raisin sec : On s’allonge au calme, avec un raisin sec (carré de chocolat, biscuit…). Les yeux fermés, on le palpe sous toutes ses coutures, puis on le sent en le décrivant mentalement. On le porte ensuite à sa bouche et on se focalise sur les sensations que sa dégustation procure (texture, goût…). On s’exerce régulièrement.

J’apaise un stress

Métro, boulot, pression professionnelle… Si l’hyper-activité permet de fuir le vide temporel, manger comble un vide intérieur et booste pour repartir au front.

L’exercice de l’autoscanner : Ordinateur éloigné et mobile neutralisé, on prend conscience de son schéma corporel, son attitude, la manière dont on est assis et son état d’esprit. On évacue ensuite les tensions en se focalisant sur sa respiration, en laissant entrer et sortir l’air librement, puis en décrispant son visage et ses mâchoires. Alors on mange lentement, sans faire autre chose en même temps.

Je panse mes émotions

À la moindre contrariété ou émotion forte, c’est la ruée sur le sucré qui, en augmentant la sécrétion de neuromédiateurs apaisants, agit comme un anxiolytique.

L’exercice du mode stop : On s’assoit et on se reconnecte au corps (posture et respiration), puis on s’ouvre à ses émotions sans les juger, en les laissant se décanter. Enfin, on s’interroge : «J’ai faim ?» Si oui, «ne puis-je pas prendre une pomme ?» Si non, «n’ai-je pas un autre moyen de me faire du bien» (balade, ciné…) ? Crise désamorcée.

(1) Praticienne en libéral et milieu hospitalier (Fondation Rothschild à Paris, hôpital privé d’Antony…).

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