Seemone : un premier album "authentique, sincère, intime"

Lorsqu’on la découvre sur notre écran de télévision en 2019, cela fait déjà trois ans qu’elle travaille avec ses deux comparses Fabrice Mantegna et Alexandre Mazarguil sur le projet Seemone. Pour l’occasion, ils décident de présenter une chanson écrite à quatre mains Tous les deux, dans laquelle elle se livre un peu plus. La voilà propulsée sur le devant de la scène : « En prime time sur France 2, je m’en souviendrai toute ma vie » se remémore-t-elle en riant.

À la suite de ce concours, ils s’attèlent à la conception de ce premier album, un projet peaufiné, abouti, exigeant autant dans la musique que l’écriture. Une mise à nu pas évidente comme le révèle la chanteuse : « C’est très compliqué et en fait, on est obligé de savoir qui on est quand on veut écrire des textes. Et j’ai dû faire très vite ce travail parce qu’il fallait effectivement que cet album soit authentique, sincère, intime ». Fabrice Mantegna veille et travaille avec elle sur les paroles et les musiques. 

Ça a été vraiment fastidieux parce qu’il a fallu comprendre qui j’étais pour ne pas raconter de bêtises dans ces chansons.

à franceinfo

À l’écoute de cet album, on découvre une Seemone fragile mais aussi très solide : « Oui, c’est plein de paradoxes dans cet album. Je suis forte mais je suis très faible, Je suis très heureuse mais je suis très triste, je suis très amoureuse mais je ne suis pas sympa, c’est plein de choses comme ça ! » Et elle explique : « Les chansons d’amour qu’on a écrites avec Fabrice, c’est cette espèce de dualité qu’il y a entre tout ce qui est beau dans l’amour et tout ce qui est pourri aussi. Nos chansons sont pleines d’espoirs mais elles sont réelles, elles sont sincères. »

Seemone applique résolument le précepte « carpe diem » et lorsqu’on lui parle du bonheur, elle est prudente : « Le bonheur, ce sont des moments, je ne crois pas au bonheur de toute une vie. Je pense qu’il faut savoir saisir le moment où on est heureux, le moment où ça se passe bien, où on va bien, pour mieux supporter les moments où ça ne va pas. Je ne crois pas à un bonheur éternel et infini jusqu’à ce qu’on meurt ». 

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