Scarface : 6 anecdotes à connaître sur le film culte | Vogue Paris
En attendant d’en savoir plus sur le reboot du légendaire “Scarface” par Luca Guadagnino, Vogue revient sur l’histoire du rôle le plus célèbre d’Al Pacino, inspiré de la vie d’Al Capone, avec six anecdotes sur le tournage du film.
C’est officiel, après le remake de Suspiria de Dario Argento, Luca Guadagnino prépare un reboot de Scarface. Un projet longtemps resté dans les tuyaux d’Hollywood. Après Howard Hawks en 1932, et Brian de Palma de 1983, c’est donc au réalisateur de Call Me By Your Name de s’attaquer à cette histoire devenue mythique d’un gangster mégalomane immigré aux États-Unis, librement inspirée de la vie d’Al Capone. D’abord ébauché par Gareth Dunnet-Alcocer, Jonathan Herman et Paul Attanasio, le scénario sera finalement signé Joel et Ethan Coen, comme l’a récemment annoncé le magazine Variety. Un projet dont on n’a pas fini d’entendre parler, et dont les rumeurs annoncent déjà l’acteur Michael B. Jordan en personnage principal. En attendant d’en savoir plus, voici ce qu’il faut savoir sur Scarface.
L’ombre d’Al Capone
Scarface, c’est avant tout le surnom donné au célèbre gangster Al Capone, personnage emblématique du crime américain pendant la prohibition. C’est le réalisateur Howard Hawks qui, le premier, porte son histoire à l’écran en 1932, librement adaptée d’un roman d’Armitage Trail. Lorsque Brian de Palma s’y attaque à son tour, il transpose l’histoire, originellement située à Chicago, dans le Miami des années 1980, où un exilé cubain tente de se faire une place. Mais la municipalité de Miami, inquiète de voir la réputation de la ville ternie par une histoire de crime, refuse d’accueillir le tournage, qui se déroulera finalement à Los Angeles.
Les multiples visages de Tony Montana
Le nom est gravé dans les mémoires, à jamais associé à la performance grandiose d’Al Pacino. Dans le film d’Howard Hawks, Tony Montana s’appelait pourtant Antonio Camonte, gangster italien immigré aux États-Unis. C’est Oliver Stone, scénariste de Brian de Palma, qui le renommera en hommage au footballeur américain qu’il admire, Joe Montana.
Chaises musicales
C’est le réalisateur Sidney Lumet qui était, à l’origine, pressenti pour réaliser Scarface au début des années 1980. Une tâche finalement confiée à Brian de Palma, qui abandonne le projet Flashdance sur lequel il travaillait, repris par Adrian Lyne. Pour incarner le personnage principal de trafiquant de cocaïne sans pitié, la production pense d’abord à Robert de Niro, qui décline le rôle, puis le propose à Sylvester Stallone, qui se désiste pour tourner Stayin Alive, avant de choisir Al Pacino. Pour jouer le rôle d’Elvira Hancock, la femme glaciale et cocaïnomane du héros, de nombreuses actrices ont été envisagées, telles que Rosanna Arquette, Mélanie Griffith, Jennifer Jason Leigh, Kim Basinger, Kathleen Turner ou encore Jodie Foster. Lorsqu’Al Pacino évoque l’idée de confier le rôle à Glenn Close, la production ne l’estime pas assez « sexy » et choisit finalement une jeune Michelle Pfeiffer, récemment révélée dans Grease 2. Steven Spielberg a également fait une brève apparition sur le tournage du film, et prêta main-forte à Brian de Palma pour cadrer la fusillade finale.
Al Pacino blessé
Lors du tournage de cette même scène, Al Pacino s’est blessé en attrapant par erreur la crosse d’un pistolet fumant avec lequel il venait de tirer plusieurs coups de feu. Victime d’une sévère brulure à la main, l’acteur a du cesser de tourner pendant deux semaines.
Meryl Streep
Pour interpréter au mieux le rôle d’un immigré cubain qui prend ses marques aux États-Unis, où il devient un redoutable gangster, Al Pacino s’est inspiré non pas des classiques du genre, mais du jeu de Meryl Streep. Dans un entretien avec l’écrivain Lawrence Grobel, il confiait : « J’ai été très inspiré par le travail de Meryl Streep dans Le choix de Sophie. J’ai trouvé la façon dont elle s’impliquait dans le rôle d’une personne qui vient d’un autre pays et d’un autre monde était particulièrement juste et investie et courageuse. C’était très inspirant. »
La revanche d’Oliver Stone
C’est le réalisateur américain Oliver Stone qui signe le scénario du Scarface de Brian de Palma, quatre ans après avoir travaillé sur Midnight Express. Pour ce faire, il rencontre plusieurs trafiquants de drogue et s’entretient avec des policiers spécialisés dans la lutte contre les cartels, auprès de qui il recueille une anecdote qui donnera lieu à la fameuse scène de la tronçonneuse. À l’époque, le scénariste lutte contre une addiction à la cocaïne. Paradoxalement, Scarface lui offrira sa revanche contre la drogue. Il quitte les États-Unis et emménage à Paris, où il écrit le scénario du film. « Je n'en ai pas pris dans des proportions extrêmes ou au point de devenir destructeur pour mon entourage, mais certainement assez pour me ramollir mentalement. J'ai quitté Los Angeles avec ma femme et je suis revenu en France pour entrer dans un nouveau monde et voir le monde différemment. Et j'ai écrit ce script totalement sobre ». confie-t-il au magazine Creative Screenwriting en 1996.
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