Revivre tout Dragon Ball Z, c’est possible avec le jeu vidéo « Kakarot »

Il existe des jeux vidéo Dragon Ball depuis aussi longtemps qu’existe l’animé adapté du manga d’Akira Toriyama, soit près de 35 ans et peut-être deux fois plus de jeux toutes plates-formes confondues. Des jeux de baston, en majorité, avec
le Dragon Ball FighterZ de 2018 en point culminant, le meilleur du genre. L’année suivante, l’éditeur Namco Bandai Entertainment sortait Jump Force avec Goku et ses amis
du magazine Weekly Shônen Jump, et semblait confirmer une tendance : les fans auront dorénavant rendez-vous avec le héros de Dragon Ball chaque début d’année. C’est ainsi que débarque Dragon Ball Z Kakarot (le vrai nom de Goku) ce vendredi sur PS4, Xbox One et PC, avec une proposition excitante pour les fans et les nostalgiques : revivre, ou plutôt rejouer, toute la saga Dragon Ball Z !

En mode super fidèle

De l’arrivée du Super Sayan Raditz au combat dantesque contre Majin Buu, Dragon Ball Z Kakarot revisite tous les arcs du manga et de l’animé sans exception, mais avec quelques ajustements. Le récit est on ne peut plus fidèle, avec voix japonaises et musiques originales, mais va parfois un peu vite en besogne, à l’instar d’un Dragon Ball Z Kai, la version remastérisée, censurée et raccourcie de la série animée sortie pour ses 20 ans. Certains moments cultes se résument ainsi à une jouabilité limitée ou une simple cinématique, et ne font pas le poids (émotionnel) face à nos souvenirs (idéalisés ?). Attention, Kakarot n’est pas non plus un film interactif. Ni un simple jeu de combat.

De la baston et de l’exploration

Des combats, il y en a pourtant, beaucoup, et le studio CyberConnect2, à qui l’on doit les jeux Naruto, sait assurer le spectacle avec un gameplay accessible, une mise en scène dynamique et de sacrés effets de lumières. A enchaîner les coups, contres, téléportations et Kamé Hamé Ha, vous aurez les yeux qui brillent et les poils qui se dressent. Mais le jeu compte faire la différence par son côté RPG dans un monde quasi ouvert. Il n’est pas le premier (L’Héritage de Goku, Xenoverse…), et il s’agit, comme dans tout bon jeu de rôle d’exploration, de quêtes annexes et de collecte d’items pour acquérir expérience, puissance et capacités.

Vis, mange, pêche comme Goku

L’occasion de ne plus seulement se battre mais également de vivre comme Goku ? C’était un peu la promesse de ce Kakarot, découvrir Dragon Ball Z par le prisme de son quotidien, son humour, et donc une partie de pêche, un bon petit plat, une conversation avec un de ses personnages préférés. C’est possible, mais anecdotique et répétitif en termes de gameplay et d’engagement, et l’effet immersif n’est pas aussi présent que prévu, ou fantasmé. Malgré des univers riches et vivants. Le joueur trouvera ainsi, tout au long des 35-40 heures de jeu, de quoi assouvir sa soif de fan service, d’anecdotes et de références à la mythologie, qu’il s’agisse du manga, de l’animé ou des jeux. L’héritage de Dragon Ball est donc préservé, et même cultivé, et sa légende s’écrit plus que jamais au présent.

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