Qui va gagner « Star Academy » ? On a noté les finalistes…
- Samedi, le coup d’envoi de la finale de Star Academy sera donné à 22h sur TF1.
- Anisha, Enola, Léa et Louis composent le carré final.
- A 20 Minutes, on pronostique une victoire de Louis, mais Enola et Léa ne sont pas loin derrière…
On connaît la chanson : à la fin, il ne peut en rester qu’un. Ou une. Dans la nuit de samedi à dimanche (le direct sera lancé à 22h sur TF1), la finale de la Star Academy rendra son verdict. Qui d’Anisha, Enola, Léa ou Louis l’emportera ? Les jeux restent ouverts… En attendant de découvrir vers qui aura penché le cœur du public, 20 Minutes vous dévoile son bulletin de notes maison.
Louis : 15,5/20, très bonne progression
Souvent, à la Star Academy, la clé de la victoire se trouve dans le parcours accompli, avec une nette progression au fil des semaines. Sur ce point-là, Louis s’impose haut la main. De prime en prime, on l’a vu gagner en assurance, s’éclatant à chanter avec Hyphen Hyphen ou à danser en talons sur Born This Way. Et puis il y a son capital sympathie, indéniable. Son point faible, c’est qu’il n’a pas un univers très marqué. On l’imagine quelque part entre une pop sensible à la Pierre De Maere et une variété quali style Clara Luciani, mais il devra surtout développer sa propre identité. S’il l’emporte samedi, il devra prendre le temps de mûrir son projet d’album. Et alors là, le meilleur lui semble promis.
Enola : 14,5/20, la bonne élève
S’il y a une candidate qui correspond complètement à l’état d’esprit scolaire de la Star Academy, c’est elle. Enola est appliquée, consciencieuse, bosseuse. Tout ça, sans être bêcheuse. Solaire, elle a manifesté de la bienveillance et accordé une oreille attentive à ses camarades durant ces six semaines d’émission. Si le télécrochet était une vraie école, elle terminerait sans doute première de la classe. Le risque est que son côté un poil trop sérieux et rigide joue contre elle aux yeux du public qui pourrait lui préférer un profil plus fantasque ou émouvant. L’univers d’Enola est très axé comédie musicale et on l’imagine sans mal la retrouver prochainement, épanouie au sein d’une troupe, dans une future production scénique.
Léa : 14/20, la diva du je-m’en-foutisme
Selon les féministes des Glorieuses, depuis le 4 novembre, 9h10, les femmes ne sont plus payées en France. Léa semble avoir reçu l’info d’une manière ou d’une autre tellement sa nonchalance des premières semaines s’est muée en fin de course en flemme aigue et assumée. A un tel point qu’elle s’est autorisée à sécher plusieurs cours de sports et à ne pas trop se presser pour se rendre aux leçons de chant. Ce je-m’en-foutisme risque de lui coûter des points car le « soit on l’aime, soit on la déteste » est une stratégie risquée à l’heure où il faut chercher le consensus. Ce qui joue pour elle, en revanche, c’est son côté lunaire et ses déclarations surréalistes, plus irrésistibles qu’agaçantes. Et surtout, une fois qu’elle est sur le plateau, sous les projecteurs, la magie opère : son charisme flamboie, sa voix s’impose et en impose…
Anisha : 12/20, pouvait mieux faire
Lors du prime de lancement de la saison, on n’avait d’yeux et d’oreilles que pour elle. Bouleversante avec sa reprise de Je suis malade, Anisha avait même reçu les félicitations de Serge Lama. Elle apparaissait alors LA favorite évidente pour la victoire finale. On a découvert ensuite, au fil des jours, non sans émotion, son histoire personnelle douloureuse. Puis, petit à petit, elle s’est faite de plus en plus discrète, en s’effaçant derrière des candidats plus charismatiques. En six semaines, Anisha n’a pas réellement fait de progrès même si elle est arrivée avec une très bonne technique dès le départ et a offert de très belles performances. On ne peut s’empêcher de penser que participer à The Voice aurait été une meilleure option pour elle.
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