Pollution : les parents de Shiloh, fillette décédée d'un cancer du sein très rare, portent plainte contre X

Ils pensent que leur fille a succombé à cause de l’environnement dans lequel elle a grandi. Mardi 30 mai 2023, le procureur de la République de Pontoise (Val-d’Oise), a reçu une lettre de Diane et Modibo, parents de la petite Shiloh, décédée d’un cancer du sein à 13 ans seulement.

Une tumeur extrêmement rare pour une fillette

Dans ce courrier consulté par Le Parisien, la famille de la petite porte plainte contre X pour « mise en danger de la vie d’autrui et des blessures involontaires ». La mère et le père de Shiloh estiment qu’elle a été exposée à des métaux lourds très jeune, s’appuyant sur une analyse des cheveux de la petite lorsque celle-ci avait 3 ans. « Nous avons cru protéger notre fille de tout, sauf d’un mal invisible, la pollution environnementale », ont-ils écrit.

Dans leur rapport, les experts avaient décelé des traces de bismuth, dont l’intoxication peut « mimer une démence d’Alzheimer », et d’étain, qui à forte dose endommagerait le foie, le système immunitaire, la concentration de globules rouges, le cerveau ou encore la santé mentale.

Shiloh est décédée le 8 décembre 2021 des suites d’un angiosarcome mammaire, tumeur très rare, surtout pour une enfant de son âge, rappelle le quotidien. Quelques jours avant son décès, une nouvelle analyse de ses cheveux auraient révélé la présence de bismuth et de l’antimoine. Ce dernier provoquerait des dérèglements menstruels et serait considéré par comme cancérigène par l’Organisation mondiale de la santé, note toujours Le Parisien.

Un environnement toxique ?

La famille de la fillette espère qu’une enquête sera ouverte pour déterminer comment leur enfant disparue a pu-t-elle se retrouver en contact de telles substances toxiques pour son organisme. Les parents de Shiloh suspectent notamment un garage auto à quelques mètres duquel ils vont vécu dix années chaussée Jules-César à Franconville, et dont le terrain aurait été dépollué début 2022 avant la construction de logements. Mais aussi les activités industrielles aux abords de l’école où était inscrite la petite fille. 

Les plaignants regrettent que leur fille ait été « encerclée de zones potentiellement dangereuses pour la santé » et espèrent une « prise de conscience » des autorités.

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