Mesurez votre niveau d’épuisement professionnel en deux minutes avec ce “burn out check-up”

  • Mesurer son stress face aux 6 facteurs d’épuisement professionnel
  • Un check-up à faire plusieurs fois dans l’année pour prévenir le burn out
  • Un exercice simple mais qui ne remplace pas l’avis d’un professionnel de santé

Trop souvent, l’épuisement professionnel n’est adressé que lorsque que le corps et l’esprit flanchent. Pourtant, il existe de nombreux signes avant-coureurs au burn out, qui doivent alerter. 

Alors, selon les spécialistes, il est bon de faire un “check-up” régulièrement. Et d’après les chercheurs de l’université d’Harvard, seules deux minutes sont nécessaires pour mesurer son niveau de bien-être (ou mal-être) au travail

Dans un article publié le 10 avril 2023 dans la Harvard Business Review, Chris Bailey, expert en productivité et performance, assure ainsi qu’“il est possible de suivre son état d’épuisement professionnel grâce à une activité simple et rapide”. 

Mesurer son stress face aux 6 facteurs d’épuisement professionnel 

Le spécialiste à l’origine de cette méthode explicite, via l’écrit, la marche à suivre. 

“Notez le niveau de stress, sur une échelle de 0 à 10 (0 étant un stress négligeable, 10 étant un stress extrême), que vous ressentez pour chacun des six facteurs d’épuisement professionnel”, commence-t-il.

Les six facteurs d’épuisement sont les suivants : la charge de travail, les valeurs de l’entreprise (qui nous permettent de nous connecter à notre travail), le niveau de récompenses (financières et sociales), le niveau d’accompagnement (“moins nous avons de contrôle, plus nous risquons de nous épuiser”), l’équité (le sentiment d’être traité de la même manière que ses collègues) et le sentiment de communauté (« plus nos relations sont faibles et plus nous vivons de conflits, plus nous risquons de nous épuiser »).

Alors, “si vous avez du mal à vous connecter avec des collègues après une longue période de télétravail, vous pouvez attribuer à la communauté un 8. À l’inverse, vous pouvez classer la charge de travail à 2 si vous avez beaucoup à faire mais trouvez le nombre de tâches gérables. Bien que le nombre total de points soit important, ce qui est plus parlant, c’est votre score dans chacune des six catégories. Cette activité vous montrera probablement que vous êtes en ‘bonne santé’ dans certains domaines et en ‘mauvaise santé’ dans d’autres”, illustre le spécialiste. 

Un check-up à faire plusieurs fois dans l’année pour prévenir le burn out

D’après lui, il est bon de faire ce check-up tous les deux ou trois mois, si votre dynamique de travail change ou si vous vous sentez particulièrement déprimé à l’idée de retourner au bureau le lundi matin. 

Et si cet exercice simple peut permettre de tirer une première sonnette d’alarme, il peut aussi “aider à créer un plan plus ciblé pour l’avenir”, pour mettre en place des changements pérennes qui bénéficieront à votre bien-être.

“Disons que votre charge de travail se situe à 9. Essayez de faire une liste de toutes les activités que votre travail implique. Choisissez-en trois qui vous permettent de contribuer le plus à votre équipe. C’est votre travail principal. À partir de là, envisagez de rencontrer votre patron ou votre équipe pour clarifier ce qui est vraiment important et voir s’il existe un moyen de déléguer ou d’éliminer certaines des tâches et, par conséquent, de réduire votre stress général”, recommande-t-il.

Un exercice simple mais qui ne remplace pas l’avis d’un professionnel de santé 

Toutefois, Chris Bailey souligne que son “check-up” en deux minutes a été créé comme un outil de contrôle, et qu’il n’est pas aussi fiable que l’avis d’un professionnel de santé ou même que le test de Maslach. 

“C’est simplement destiné à vous donner un aperçu approximatif et subjectif – et lorsque vous le faites régulièrement, une tendance – pour savoir comment vous vous sentez à un moment donné et si vous allez dans la bonne direction ou, au contraire, si vous avez besoin d’aide”, nuance-t-il. 

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