Malik Bentalha se la joue « entre Harrison Ford et de Funès »

  • « Jack Mimoun et les secrets du Val Verde » mêle humour et action pour une chasse au trésor spectaculaire.
  • Malik Bentalah s’est entouré d’une fine équipe composée de Joséphine Japy, Jérôme Commandeur, François Damiens et Benoît Magimel.
  • Ce film aussi drôle que généreux mérite de connaître un beau succès.

Malik Bentalha a concrétisé son rêve d’enfant. Jack Mimoun et les secrets de Val Verde  qu’il a écrit, réalisé et dont il incarne le rôle-titre est un Indiana Jones à la française. « C’est le maître Steven Spielberg qui m’a influencé depuis mon plus jeune âge, confie-t-il à 20 Minutes. C’est avec ses films que j’ai grandi. C’est le patron. »

Il s’est mitonné un rôle d’aventurier star d’une émission de télévision. Il est soudain confronté à ses insuffisances lorsqu’il se retrouve sur une île hostile à l’invitation d’une jeune femme mystérieuse qui recherche de son père disparu. « Je me suis entouré d’une belle équipe. C’est pour cela que j’y suis arrivé », déclare Malik Bentalah. Joséphine Japy, Jérôme Commandeur, François Damiens et Benoît Magimel l’ont accompagné en Thaïlande pour ce film aussi spectaculaire que drôle. « J’ai réuni des gens venus d’univers différents qui ont accepté de mettre leur ego de côté pour le bien commun », explique-t-il. Ce mélange de styles se révèle payant.

Un divertissement assumé comme tel

« Je revendique le fait d’avoir réalisé un divertissement sans prises de tête mais avec de belles prises de vues », insiste le réalisateur trentenaire. Le rire fuse quand François Damiens, en mercenaire abruti, se prend la tête avec Jérôme Commandeur en citadin pétochard. « Je voulais faire voyager les plus jeunes et que ce film semble comme une madeleine de Proust pour les plus âgés », insiste Malik Bentalah qui s’est réservé un personnage savoureux « entre Harrison Ford et Louis de Funès ».

Cette chasse au trésor dynamique ne ménage ni les péripéties, ni les gags et encore moins les références à la culture populaire pour emporter le spectateur à un rythme soutenu. « Je me suis fait une cure de cinéma d’aventures, de tous les films qui ont inspiré Spielberg et j’ai lu des tas de biographies pour me nourrir et respecter le genre que j’aborde », insiste Malik Bentalha.

L’espoir d’une suite

L’amour du cinéma n’est pas le seul atout d’un film réjouissant. Le sens du gag qui fait mouche et la façon donc chaque interprète est mis en avant donne une impression de générosité qui se communique au spectateur.

Après avoir connu un triomphe au Festival du Film Francophone d’Angoulême, Jack Mimoun a toutes les qualités pour devenir un immense succès public. Ce serait amplement mérité et permettrait l’élaboration d’une suite que la fin du film laisse espérer.

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