Maladie de Hashimoto : les symptômes et les traitements de cette thyroïdite

Ajoutez cet article à vos favoris en cliquant sur ce bouton !

Fréquente chez les femmes âgées de 30 à 60 ans, la maladie de Hashimoto est généralement responsable d’une hypothyroïdie. Zoom.

Maladie de Hashimoto : de quoi s’agit-il exactement ?

Découverte au début du XXème siècle par le Dr. Hakaru Hashimoto, un médecin japonais, la maladie de Hashimoto est une pathologie auto-immune qui concerne en particulier les femmes âgées de 30 à 60 ans.

Aussi appelée  » thyroïdite de Hashimoto  » ou  » thyroïdite chronique lymphocytaire « , la maladie de Hashimoto constitue l’une des causes les plus fréquentes d’hypothyroïdie primaire : les experts estiment ainsi que 20 % des malades de la thyroïde souffrent de cette pathologie.

Maladie de Hashimoto : quelles sont les causes ? La maladie de Hashimoto correspond à une hypothyroïdie auto-immune. En clair : l’organisme produit des anticorps dirigés contre les cellules thyroïdiennes, ce qui provoque une diminution de la production d’hormones par la thyroïde.

À l’origine de ce dysfonctionnement, il y a probablement une altération génétique – bien que les scientifiques n’en soient pas encore certains ; il pourrait également être question d’une infection virale ou bactérienne, selon certaines études. Il est à noter que cette maladie est souvent héréditaire.

Maladie de Hashimoto : quels sont les symptômes ?

À savoir. Les personnes qui souffrent de la maladie de Hashimoto présentent parfois un vitiligo, un diabète de type 1, une polyarthrite rhumatoïde, une atteinte des glandes surrénales, une maladie d’Addison, une anémie de Biermer et/ou un lupus érythémateux disséminé associé(s).

Les symptômes de la thyroïdite de Hashimoto sont :

  • Une augmentation du volume de la thyroïde avec une sensation de  » plein  » au niveau du cou,
  • Une glande thyroïde gonflée mais souple : elle peut prendre un aspect nodulaire – à la manière d’une  » boule « . On parle alors de  » goitre « ,
  • Chez 50 % des malades souffrant d’une thyroïdite de Hashimoto, la thyroïde est hypoactive : cela se traduit par une sensation de froid qui persiste, une grande fatigue, une prise de poids, une impression de  » lenteur  » (parole, gestes…) et/ou des troubles du transit (constipation, notamment).

Et aussi. La thyroïdite de Hashimoto est plus fréquente chez les personnes qui souffrent de certaines anomalies chromosomiques, telles que le syndrome de Down, le syndrome de Turner ou le syndrome de Klinefelter.

Diagnostic et traitements : quelle prise en charge pour la maladie de Hashimoto ?

Maladie de Hashimoto : le diagnostic. Le diagnostic de la thyroïdite de Hashimoto passe d’abord par un dosage des hormones thyroïdiennes : la thyroxine (T4), la triiodothyronine (T3) et la thyréostimuline (TSH). En parallèle, on recherchera la présence d’anticorps anti-TPO ou d’anticorps antithyroglobuline caractéristiques de cette maladie auto-immune. Enfin, une échographie de la thyroïde sera systématiquement réalisée pour suivre l’évolution du goitre.

Maladie de Hashimoto : les traitements. Il n’existe pas de traitement spécifique pour la maladie de Hashimoto. L’hypothyroïdie, quant à elle, fait classiquement l’objet d’un traitement hormonal substitutif thyroïdien – par lévothyroxine, par exemple. Côté alimentation, un apport suffisant en iode est également recommandé, à raison d’environ 150 μg (microgrammes) par jour – cela correspond à environ 100 grammes de moules ou de jaune d’œuf, à 200 g de riz blanc ou encore à 150 g d’ail frais. Attention : l’excès d’iode (au-dessus de 150 μg par jour, donc) est néfaste pour la thyroïde et peut aggraver les symptômes de l’hypothyroïdie.

Maladie de Hashimoto : les super-aliments recommandés. En cas de maladie de Hashimoto, les naturopathes recommandent la consommation de certains  » super-aliments  » qui aident le travail de la glande thyroïde :

  • La gelée royale. Riche en acides aminés, en minéraux, en oligoéléments et en vitamines B, la gelée royale lutte contre les symptômes de l’hypothyroïdie, et notamment contre la fatigue. On fait 1 à 2 cures par an, à raison d’1 gramme de gelée royale par jour (le matin à jeun) pendant 2 mois. Attention : la gelée royale est interdite en cas de cancer
  • Les graines germées. Fenugrec, graines de lin, lentilles, graines de sésame… Les graines germées sont hyper-concentrées en micro-nutriments (en particulier en vitamine C) qui contribuent au bon fonctionnement de la thyroïde.
  • La propolis. Antibiotique, antivirale, anti-inflammatoire et immuno-stimulante, la propolis soutient le système immunitaire des malades souffrant d’hypothyroïdie. On la trouve sous différentes formes : gommes à mâcher, ampoules, gélules, sirops…

Sources :

Soigner l’hypothyroïdie sans médicaments – Florence Müller, éd. Leduc.S

Assurance Maladie

Société Française d’Endocrinologie (SFE)

À lire aussi :

⋙ Hyperthyroïdie, Hypothyroïdie : nos remèdes naturels et efficaces pour soigner sa thyroïde

⋙ Problème de thyroïde : quand faut-il opérer ?

⋙ Test : et votre thyroïde, comment ça va ?

Nos meilleurs conseils chaque semaine par mail pendant 2 mois.
En savoir plus

Source: Lire L’Article Complet